Célestin djamen : ‹‹ la constitution ne sert à rien si le pays est attaqué ››
Le président de APAR, apporte son soutien à Mahamat Idriss Déby, le jeune général qui succède à son père à la tête du Tchad. Dans l’émission Club d’Élites ce dimanche 25 avril 2021, Célestin Djamen le président de APAR jette un regard sur la situation qui prévaut actuellement au Tchad après le décès du Maréchal Idriss Déby Itno. Pour l’homme politique, il est important que l’armée sécurise un pays après une attaque comme c’est le cas actuellement dans ce pays voisin. « A situation exceptionnelle des mesures exceptionnelles. On doit suspendre la constitution dans le contexte d’invasion, d’attaque du pays. Il faut préserver d’abord l’intégrité. La constitution ne sert à rien si le pays est attaqué. La mesure la plus urgente est que les militaires prennent le contrôle pour sauver la nation », a expliqué Célestin Djamen. Dévolution du pouvoir Un point de vue que contexte Me Christian Bomo Ntimbane. « Si on comprend bien. Désormais quand un pays est en guerre, c’est à dire son intégrité et sa stabilité menacée, il y a circonstances exceptionnelles, ouvrant le droit aux militaires de prendre le pouvoir et d’écarter les règles de dévolution du pouvoir prévues par la constitution ? », s’interroge l’acteur de la société civile critique après l’argument de Djamen. « On dirait que pour certains, les présidents de la République civils à travers le monde, n’ont jamais été à la tête des pays dont les armées ont gagné les guerres. Savent-ils que les circonstances exceptionnelles c’est à dire des situations qui menacent l’intégrité et la stabilité sont prévues et gérées par la quasi totalité des constitutions républicaines du monde ? », a conclu l’avocat au barreau du Cameroun.