Le Cameroun s’est réveillé en apprenant la mort de l’avocat et sénateur Kemende Henry. Il est connu pour être profondément impliqué dans la cause sécessionniste et sa mort pleure plus d’une personne. Selon les informations recueillies par la rédaction de CameroonWeb, le militant SDF à Bamenda a été abattu par des hommes armés non identifiés qui ont fait une descente spectaculaire à son domicile. Grièvement blessé, Kemende Henry est décédé lors de son évacuation. Sa femme aurait été kidnappée par les hommes armés. Ce drame lors de cette CAN est attribué à l’une des mutilations des groupes armés séparatistes qui sévit dans les régions nord-ouest et sud-ouest de Cameoun. Selon le leader ambazonien Marc Barata, les Amba Boys sont en train de perdre la tête. Il leur attribue la responsabilité de ce meurtre. « Nos garçons se perdent tous les jours. L’avocat et sénateur Kemende Henry a été tué. Les gars amba qui ont tué Jim sont ceux qui gâchent ce combat, ce sont de mauvaises graines qui doivent être éliminées si ce combat doit prendre fin », a-t-il déclaré. Les dirigeants sécessionnistes s’agacent du succès de la cérémonie d’ouverture de la 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations. L’événement n’est pas passé inaperçu dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Dans la commune de Tiko, située dans le département sud-ouest de Fako, des tentes géantes ont été dressées pour permettre au public de suivre en direct la cérémonie d’ouverture, présidée par le président de la République, Paul Biya. Les dirigeants sécessionnistes déplorent le soutien populaire massif à la célébration de la fête du football dans les zones qui appartiendraient aux Ambazoniens. « Chers ambassadeurs. Voici Tiko. Je ne fais pas de blague. C’est dans la zone sud, j’ai vérifié ces photos de Ground Zero. Voici nos gens, (PAS DE FRANCOPHONES).. Porter du vert rouge jaune en public regardant CAN dans une zone que nous prétendons contrôler, et CAN que nous prétendons avoir interdit. », déclare le leader sécessionniste impuissant Marc Bareta, activement recherché par les services de renseignement camerounais. Perte de crédibilité S’ils sont si en colère, c’est parce que les dirigeants ambazoniens doutent que les messages de revendications ne soient plus pris au sérieux par la communauté internationale suite à la multiplication des représentations des peuples NOSO vêtus aux couleurs camerounaises. « Soyons réalistes. Quels pouvoirs avons-nous vraiment sur notre peuple ? Ils méprisent ouvertement et publiquement nos ordres et se déclarent pour One Cameroon. Les médias internationaux le voient déjà. Ces écrans de télévision géants ont été érigés il y a quelques jours, où les fans pourraient se rassembler et regarder la CAN Comment cela serait-il possible si nous contrôlons le terrain Il est très clair que nous n’avons rien en main et ces populations n’ont pas peur de nous et ne nous respectent pas Ils défendent One Cameroon. jusqu’à un certain point je ne les blâme pas, les bagarres et les kidnappings font fuir les gens.
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