Serge espoir matomba rend hommage aux soldats camerounais tués dans le noso

Le premier Secrétaire du peuple uni pour la rénovation sociale (Purs) n’oublie pas aussi dans son plaidoyer certaines victimes civiles de cette triste guerre. « Il y a un peu plus de 4 ans, notre pays a pris les allures d’un caveau national. Le NoSo a été attaqué, encerclé puis vidé par de prétendus séparatistes devenus depuis lors criminels de droit commun. Ils ont endeuillé deux de nos régions. Ils ont endeuillé le Cameroun tout entier. Nous n’oublierons jamais les victimes civiles, leurs familles. Nous n’oublierons jamais nos valeureux soldats tombés par milliers », publie Serge Espoir Matomba dans une tribune ce jeudi 15 juillet 2021. Pour l’homme politique, ces hommes et femmes aux conditions de vie précaire, entraînés dans cette vilaine mésentente fratricide, morts pour la patrie. « Nous n’oublierons jamais ce que devient le NOSO : un champ de ruine, le drame national. Parce que nous n’oublierons jamais aussi que nous sommes une nation, nous demandons de la reconnaissance pour ces fils et filles morts pour sauver nos vies. Qu’un hommage national leur soit dédié et que leurs familles restées à jamais orphelines, bénéficient du soutien et de l’accompagnement des pouvoirs publics, comme il est d’usage en pareilles circonstances ». PURS « Pour qu’ils ne soient pas décédés pour rien, le PURS, par ma voix, propose à l’Etat de mettre en place une pension spéciale versée aux familles pour le sacrifice consenti par leurs enfants, valeureux soldats, morts pour la patrie. La nation leur doit cette attention. Ils font reculer la barbarie au péril de leurs vies et ne doivent point être oubliés ni ignorés. Nous ne cessons d’interpeller le gouvernement sur l’urgence de mettre un terme à cette guerre débutée il y a plus de 4 ans », ajoute-t-il. « Une erreur de jugement qui dépouille le pays de ses filles et fils, tant chez les Civils qu’au sein de nos forces de défense. J’en profite pour appeler nos frères du NOSO, tapis dans la forêt, devenus des criminels de droit commun, à plus de maturité. Je les exhorte à déposer leurs armes pour le Bien de tous et à œuvrer, aux côtés des pouvoirs publics et de toutes les forces politiques, culturelles et traditionnelles en présence, pour un retour à la paix, dans le NOSO et par ricochets, au Cameroun », conclut-il.


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