Paul biya ne croit ne croit qu'a une solution militaire

Dans son traditionnel discours à la nation, le chef de l’Etat camerounais s’insurge contre les séparatistes qui poursuivent la lutte armée. Ce 31 décembre 2019, Paul Biya, le président de la République du Cameroun, ne manque pas au rituel. Lors de son traditionnel message à la nation, il passe en revue les grandes questions politiques de l’année qui s’achève. D’entrée de jeu, il tacle ceux qui contestent sa légitimité. Selon lui, ceux-là semblent avoir oublié, les règles qui gouvernent la démocratie. « Est-il nécessaire de rappeler qu’une démocratie a pour seul arbitre le peuple souverain ? Lorsque celui-ci s’est prononcé à travers des élections libres et transparentes, et que les résultats sont proclamés après l’examen d’éventuels recours, ces résultats doivent être respectés et acceptés par tous ». Indique celui-ci. Il fait ainsi allusion aux militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), qui contestent sa réélection. A ses détracteurs de la diaspora, l’homme du 6 novembre 1982, fait une mise au point. « S’agissant du comportement excessif de certains de nos compatriotes de la diaspora – qu’ils soient ou qu’ils ne soient plus Camerounais – je pense qu’ils devraient, par patriotisme, s’abstenir de propos négatifs à l’égard de leur pays d’origine. On doit toujours respecter sa patrie, ses institutions et ceux qui les incarnent ». Réseaux sociaux Dans cette communion avec la nation, Paul Biya, ne rate pas les réseaux sociaux. Pour lui, ce ne sont pas les réseaux sociaux et « tel ou tel organe de presse » qui ne peuvent « changer les résultats d’une élection, encore moins les manifestations illégales, les violences et les attaques personnelles ou haineuses ». Lance celui-ci. Autre posture digne d’intérêt, la situation dans le nord-ouest et le sud-ouest. Il constate avec regret la persistance de la guerre sur le terrain et promet le renforcement militaire. « Pour ceux qui s’obstinent à demeurer dans la mauvaise voie et qui continuent à avoir recours à la violence, nous n’aurons pas d’autre choix que de les combattre pour protéger tous nos concitoyens. Nos forces de défense et de sécurité feront une fois de plus leur devoir avec mesure, mais sans faiblesse ». Conclut le président de la République.


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