‹‹ paul biya a la meilleure analyse de la situation sur le terrain ››

Georges Nyazang, expert en communication politique. « Un dicton populaire dit qu’on sait quand une guerre commence mais on ignore quand elle va prendre fin. Ceci est pour dire qu’il est aujourd’hui aisé de demander au Président BIYA d’éteindre un feu qu’il n’a pas allumé, que de faire asseoir la diaspora manipulée avec leurs partenaires Européens qui ont posé les bûches qui maintiennent le feu qui est décrié en ce moment. Personne aujourd’hui et pas plus que cette communauté internationale, n’ignore la genèse de ce qui s’apparente à un génocide actuellement dans les régions du NOSO. Les revendications corporatistes déclenchées à l’origine n’étaient qu’un fallacieux prétexte pour aboutir à la mise en musique d’un scénario macabre qui consistera à revendiquer la partition de notre pays, afin d’assouvir les appétits de pouvoir que nourrissait la bande à Ayuk Tabe et compagnie avec la bénédiction de certains pays du Nord qui ont préfinancé les initiatives avec pour ambition finale de venir exploiter le sol et le sous-sol de la République d’Ambazonie qui devait naître des cendres de cette guerre. La suite on la connait. Lorsqu’un État de droit est agressé de l’extérieur comme de l’intérieur, le Chef de l’État, dans sa posture de garant de la paix et de la sécurité de ses concitoyens, prend ses responsabilités pour protéger les populations civiles et les édifices publics qui deviennent très rapidement la cible privilégiée des combattants sécessionnistes. L’armée dans un premier temps n’aura qu’un rôle dissuasif sur le terrain, toute chose qui sera considérée comme une lâcheté par le camp d’en face qui ne tardera pas à massacrer les éléments des forces de défense et de sécurité. Tout est parti de là. Maintenant que Ayuk Tabe et sa bande sont neutralisés et bon nombre de généraux tués, on appelle au cessez-le-feu. Qui a mis le feu et qui doit l’éteindre ? C’est clair que c’est celui qui a allumé qui est mieux placé pour y mettre fin. Le Président Paul BIYA a atteint une telle maturité politique et de pouvoir qu’il ne peut plus se laisser impressionner par une communauté fût-elle internationale, pour la simple et bonne raison qu’il est conscient d’avoir la meilleure analyse de la situation sur le terrain. Son intention n’a jamais été d’ôter la vie à un seul de ses concitoyens, mais face aux exactions et atrocités venant d’en face, l’armée en fin de compte n’a pas vraiment le choix. Comme on peut le constater, la communauté internationale qui a fait usage de tous les subterfuges pour débarquer le vieux Lion d’Étoudi, allant jusqu’à l’infiltration de diplomates pyromanes, se trouve en étroitesse de notoriété face à l’expérimenté et l’inamovible Chef de l’État Cameroun qui a son agenda sur la question et entend le dérouler sans pression extérieure, mais en s’appuyant sur la réalité contextuelle du terrain ».


ARTICLE PRÉCÉDENT ARTICLE SUIVANT

Ajouter un commentaire

Vous devez vous connecter pour ajouter un commentaire.

Commentaires