Les autorités du Cameroun ont démenti les informations en ligne faisant état de morts parmi les civils lors de l’opération militaire du week-end. Selon le gouvernement, dix séparatistes ont été tués par l’armée dans l’ouest anglophone. Le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, a déclaré lundi dans un communiqué de presse qu’un commandant séparatiste connu sous le nom de « General Fire Man » faisait partie des personnes tuées samedi lors de combats entre rebelles et soldats, rapporte l’AFP. Selon le communiqué, « Dix terroristes séparatistes ont été neutralisés, dont trois femmes » à Small Babanki dans la région du Nord-Ouest du Cameroun. Depuis le weekend dernier, plusieurs informations circulaient faisant état de 10 civils, dont des femmes et des enfants, qui auraient été tués au cours de l’opération contre les groupes séparatistes armés. « Fausses propagandes » et « allégations totalement infondées, contraires à la réalité », a martelé le gouvernement camerounais rejetant les accusations contre les forces militaires. Les rebelles se battent pour l’indépendance de deux provinces anglophones dans le pays majoritairement francophone depuis 2017. Plus de 3000 personnes sont mortes dans les combats entre l’armée et les séparatistes au cours du conflit de trois ans. L’armée est souvent accusée de dérapage. Human Rights Watch a également accusé les forces armées camerounaises d’avoir participé au meurtre d’au moins 21 civils le 14 février dans une partie reculée de la région du Nord-Ouest. L’armée a nié ces accusations.
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