Ils Vont fait savoir au ministre de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec), Mounouna Foutsou au cours d’une audience tenue, le 13 juillet à Yaoundé. C’est un véritable coup de pied, dans la fourmilière que viennent de donner, les leaders des jeunes des régions du Nord-ouest et du Sud-ouest. L’échange avec le Minjec a été l’occasion idoine pour ces derniers, de poser leqrs problèmes. Conduit par la présidente du Conseil national, de la jeunesse du Cameroun(Cnjc) Fadimatou lyawa Ousmanou, les présidents régionaux et départementaux du Cnjc ont dit au ministre Mounouna, leur envie d’accéder à des postes de responsabilité : «Plusieurs voudraient accéder à des postes où ils peuvent apporter leur expérience à l’épanouissement des jeunes. A voir d’autres jeunes de la société civile bénéficier desdits postes, ceux du Cnjc se disent frustrés. Enfin, les activités sont menées sur fond propre car ils ne bénéficient pas toujours de subventions», a martelé Paul Ngale, au nom du président régional du CNJC pour le Sud-Ouest. Bien avant, il a souligné que, les jeunes volontaires consentissent de nombreux sacrific.es pour un retour à la paix dans les deux régions, à travers la sensibilisation. Ils souhaitent en retour bénéficier de. l’accompagnement gouvernement : « Ces jeunes font des sacrifices et ne reçoivent pas de reconnaissance en retour. Ils se sentent de ce fait abandonnés». Au sujet du rôle que joue l’initiative « YouthConnekt », lancée par le gouvernement au mois de décembre 2019, le président du Cnjc du Lebialem a indiqué que, les jeunes fondent beaucoup d’espoir sur l’initiative Youth Connekt , Cameroon. « Il faudrait que se soit une priorité du Minjec car tes jeunes ont peur que l’initiative soit relayée au second plan au vue des autres projets lancés par le ministère comme le Digital Youth Service Cénter (Dysc). ».Il a fait savoir au Minjec que les jeunes sont persécutés par les séparatistes dans le cadre de leurs activités de sensibilisation en faveur du retour à la paix. Ils expliquent aux populations, 1e bienfondé des résolutions issues du grand dialogue national tenu a‘u palais des congrès du 30 septembre au 04 octobre 2019. Un jeune, a-t-il indiqué, a été enlevé par un groupe armé. Ce dernier a passé 23 jours en captivité. Heureusement plus de peur que de mal, il a été libéré par ses’ravîsseurs. C’est dire, combien ils prennent des risques en faveur du retour à la paix. Face à la pléthore de doléances, donc certaines très embarrassantes, le ministre de la jeunesse et de l’Éducation civique qu’entouraient ses plus proches collaborateurs a . apporté des réponses à quelques unes. Mounouna Foutsou a insisté sur le fait, qu’il faut donner du crédit au Conseil national de la jeunesse du Cameroun, afin qu’il soit perçu comme une instance représentative de la Jeunesse à travers tes activités menées en faveur de celle-ci : « C’est grâce à ce crédit que ces jeunes seront reçus et écoutés partout où ils iront », a souligné le membre du gouvernement. La question sur l’accès au poste de responsabilité qui ne relève pas de sa compétence n’a pas été évoquée par 1e ministre. Cette sortie des jeunes de ces deux régions anglophones a ramené sur la table des débats, à la sempiternelle problématique de l’accès des jeunes aux postes de responsabilité au Cameroun.
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