Le ras-le-bol de la commission nationale des droits de l'homme

L’organisme a publié jeudi 14 janvier 2021 un communiqué dans lequel, il appelle les autorités camerounaises à poursuivre les enquêtes ouvertes après ces attaques. Ceci pour mettre la main sur les coupables, question de traduire ces derniers en justice. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction ce jeudi 14 janvier 2021, la Commission nationale des droits de l’homme et des Libertés (CNDHL) revient sur les attaques meurtrières de de Mbengwi (Nord-Ouest), Metazem (Nord-Ouest/Ouest), Mozogo (Extrême-Nord), qui ont fait plus d’une vingtaine de morts pour aller dans le sens du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement. Cette commission indique alors que pour «ces attaques des terroristes sécessionnistes et de Boko Haram contre les autorités administratives, les Forces de défense et de sécurité et les populations civiles, constituent de graves violations des Droits de l’Homme, notamment le Droit à la vie, du Droit à l’intégrité physique et morale, du Droit à la sécurité, du droit de propriété ainsi que du droit à l’éducation, Droits reconnus et protégés par la Constitution ainsi que les instruments régionaux et internationaux des Droits de l’homme», lit-on dans le document de quatre pages parvenu à notre rédaction. Elle demande par ailleurs d’ouvrir une enquête approfondie sur les évènements survenus à Mautu, dans la région du Sud-Ouest. Lire l’intégralité du document signé par le Prof James Mouangue Kobila.


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