Il y a eu plus de peur que de mal. Cette attaque n’a d’ailleurs pas fait des victimes. Le convoi du gouverneur de la région du Nord-Ouest, adolphe Lélé Lafrique, a essuyé des tirs des présumés séparatistes. Accompagné d’une forte escorte militaire, le patron de la région se rendait à Fundong, département du Boyo. Echanges de tirs « Il y avait programmé une cérémonie de remise des dons aux populations riveraines. C’est ainsi que son convoi a été attaqué aussi bien à l’aller qu’au retour », informe une source sur place. Plusieurs médias rapportent qu’il y a eu des échanges de tirs entre les séparatistes et les forces de défense et de sécurité. L’altercation a duré plusieurs heures. Il n’a pas été facile de traverser les nombreuses barricades posées par les assaillants sur les longues distances, apprend-on. Affrontements Depuis le début du conflit en fin d’année 2016, des combats opposent régulièrement les Forces de défense à des groupes de séparatistes. Armés et disséminés dans les bosquets, ces derniers attaquent les symboles de l’Etat. Ils multiplient les kidnappings, pillent et incendient les concessions. Malgré toute mise en garde, les séparatistes ont menacé de s’en prendre aux parents qui enverraient leurs enfants à l’école le jour de la rentrée. Pour davantage envenimer la situation, ils ont même initié trois semaines de « villes mortes ». Malgré cette nouvelle attaque, le gouverneur, a de nouveau initié une tournée dans sa région ce lundi. Il était question de se rendre compte de l’effectivité de la rentrée scolaire dans son unité de commandement.
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