L'étau se resserre autour des leaders sécessionnistes

Une plainte déposée dans un tribunal californien par l’association des victimes de l’amdazonie demande une mesure injonctive et déclaratoire visant à contraindre plusieurs agences gouvernementales à délivrer des mandats antiterroristes contre ceux qui utilisent le sol américain comme refuge pour commettre des exactions au Cameroun. C’est par le biais d’un recours juridique extraordinaire encore appelé dans le jargon judiciaire américain « mandamus », que l’association des victimes camerounaises des exactions de l’ambazonie (Ca-vat), a décidé de trainer en justice plusieurs agences gouvernementales américaines dont le FBI, le département de la Justice, le département du Trésor et le département patrie et sécurité. L’association dont la défense est assurée par le cabinet d’avocats basé à Los Angeles Nsahlai Law Firm, dirigé par Emmanuel Kongnyuy Nsahlai poursuit ces agences afin de les contraindre à isoler les leaders séparatistes. Dans la plainte déposée auprès du tribunal du district central de Californie par le représentant des victimes le 6 mars, l’avocat, spécialisé dans le terrorisme et les plaignants, prient le tribunal américain de leur accorder une mesure injonctive et déclaratoire permettant de contraindre les chefs de plusieurs agences gouvernementales américaines à délivrer des mandats antiterroristes exécutifs et législatifs contre les organisations criminelles de l’Etat fantôme et imaginaire d’ambazonie et leurs dirigeants qui utilisent les Etats-Unis comme base arrière pour commettre des actes de terrorisme international et d’extrémisme violent dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. En plus de ces agences, les plaignants demandent également au procureur général des Etats-Unis d’appliquer la loi antiterroriste américaine contre les leaders sécessionnistes abrités dans ce pays qui leur sert de refuge pour commander des meurtres, des assassinats, des enlèvements, tortures, des décapitations de civils ainsi que des incendies d’écoles et d’hôpitaux en zones anglophones. Dans l’exposé des motifs du recours juridique extraordinaire dont la presse d’expression anglaise a eu copie, l’avocat plaide pour une action en réparation des crimes et exactions subies par les victimes, en vertu de de la loi sur la procédure administrative américaine et des lois fédérales sur le recours juridique extraordinaire, en lien avec le non-respect par l’agence fédérale du mandat de l’exécutif et du congrès concernant les actions antiterroristes, la lutte contre l’extrémisme violent et le crime de haine. L’action en justice concerne Tapang Ivo Tanku porte-parole des Ambazonia defence forces, et Lucas Cho Ayaba, president du mouvement sécessionniste Ambazonia governing council. D’autres leaders, notamment Bernard Kuah, Samuel Ikome Sako, Christopher Anu Fobeneh, John Mba Aku-roh, Franklin Verla Nyuki, Mark Baréta, Eric Tataw, Capo Daniel, Boh Herbert, et Ebenezer Akwanga sont aussi poursuivis par le Cavat. Ces derniers sont impliqués dans divers complots visant à nuire, détruire, massacrer des populations ou endommager des biens. Ils fournissent un soutien matériel et financier tout en violant les lois internationales par la création d’organisations à but non lucratif à des fins de lobbying politique et de financement du terrorisme sur le sol camerounais depuis les Etats-Unis. Cette action devant le tribunal californien est également intentée au nom des dizaines de milliers de citoyens américains d’origine camerounaise ou non qui subissent des préjudices, des blessures, y compris la perte par les assassinats, les meurtres, des membres de leurs familles, des proches, des enlèvements et la perte d’intérêts économiques vitaux et leurs investissements. Ceci sans oublier les milliers de vies perdues dans les deux régions anglophones du fait d’exactions commises par les milices séparatistes dont les chefs sont tapis aux Etats-Unis. D’après les plaignants réunis autour du Cavat, le non-respect par les accusés des mandats présidentiel et du Congrès a non seulement causé des dommages irréparables aux victimes, à leurs opérations et aux membres de leurs familles tués, enlevés ou torturés, mais a également fait plus de mille morts parmi les civils et près d’un million de personnes déplacées à l’intérieur du pays et plus quarante mille réfugiés.


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