Violence sur les journalistes à kribi : le snjc exige des réparations

Dans une sortie médiatique, Roger Takala, le président de la section régionale du Sud du SNJC, dénonce un acte barbare. Le correspondant de la chaîne de Télévision Vision 4 était allé au Lycée Bilingue de Kribi s’enquérir des informations sur le conseil de discipline qui statuait séance tenante sur les élèves incriminés dans la vidéo obscène devenue virale dans les réseaux sociaux. Dans une sortie médiatique, le président de la section régionale du Sud du Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC) exige des réparations : « Je condamne avec la dernière énergie les agissements de ce professeur de sport qui relève d’une autre époque sur le correspondant de Vision 4. Le Cameroun est un pays de droit et les acteurs de pareils actes seront très prochainement face à la loi », a déclaré Roger Takala, Président de la section régionale Sud du SNJC. Par ailleurs, le président de la section régionale du Sud salue la promptitude avec laquelle le proviseur du Lycée Bilingue a réagi en prenant en charge les soins médicaux du confrère non sans exiger que dorénavant, la sécurité des journalistes soit assurée dans l’exercice de leurs fonctions. Eclats de voix Selon les informations recueillies sur place, le journaliste serait arrivé au lycée le 3 mars dernier vers 17h30. C’était à l’heure om se tenait le conseil de discipline sur la fameuse vidéo X. L’employé de Vision 4, s’étant identifié comme parent d’élève, ne restait pas en place. Il faisait les tours dehors, s’agitant assez. La goutte d’eau qui déborde donc le vase est qu’arrivé au tour de sa « fille », monsieur le journaliste déclare qu’on dérange les gens pour rien, la vidéo montre même d’abord quoi? Stupéfaits les enseignants s’exclament que quoi? Le type continue dans sa lancée en mettant la faute sur les enseignants comme d’habitude. Voilà donc comment les éclats de voix commencent et monsieur le journaliste est le premier à donner un coup de poing au professeur de sport.