De nombreuses personnes sont portées disparues. Visiblement la furie des eaux de ces derniers jours n’a pas fini de livrer ses victimes. En l’espace de cinq jours, six personnes ont péri dans les eaux en furie. La série de ces décès a commencé le vendredi 11 octobre dernier, lorsque deux accidents de navigation se sont produits sur le lit du Logone, précisément dans la localité de Karam, arrondissement de Gobo. Ce jour-là en effet, plusieurs personnes qui se rendraient à un deuil dans la localité ont été prises à partie par les eaux. Et c’est au beau milieu de la rivière, qu’un vent particulièrement violent fait chavirer leurs deux embarcadères. Parmi les victimes, le directeur d’école publique de Naïguissia, Antoine Mahinna, 47 ans, qui était en compagnie de son épouse dans la même pirogue. Profitant de ses connaissances en natation, ce père de famille de neuf enfants parvint à sauver sa femme. Dans la foulée aussi, une deuxième femme sera tirée d’affaire par ses bons soins. Mais sa troisième tentative de sauvetage lui sera fatale. En essayant de secourir dame Anguélé Woulsou, lui-même va perdre le contrôle. Selon les témoignages des riverains, alors qu’il tente de l’extirper des eaux, Anguélé Woulsou, 42 ans et mère de 7 enfants est à bout de ses forces. «Elle s’accroche sur lui et tous les deux disparaissent dans les eaux. Les deux corps seront retrouvés plus tard par les populations », indique Gormo Jean. Au même moment, sur le lac de Maga, une autre embarcation fait également naufrage avec des pêcheurs. En cause, des fortes vagues dues au vent qui a soufflé ce jour-là sur tout le département du Mayo-Danay. Des sources concordantes indiquent que deux corps dont celui d’une femme et d’un homme, ont été repêchés, tandis qu’on est sans nouvelle d’une autre personn, portée disparue. L’identité de ces trois personnes n’est pas connue, apprend-on. Le 15 octobre, Achille Goussoum, 30 ans et père de 3 enfants trouve la mort des suites d’un accident de pirogue. Ce natif de Karam II, dans l’arrondissement de Gobo, a perdu la vie au cours d’une partie*de pêche qu’il pratiquait non loin de son domicile. À peine jette-t-il son filet à l’eau, tombe dans l’eau et disparaît sous le regard de son père. L’intervention de son père n’y fera malheureusement «rien, il se retrouve, médusé devant le corps sans vie de son fils. A Kaïgué, un autre quartier de la ville de Gobo, c’est Bolda Didadi, jeune fille de 15 ans, qui s’est fait happer le 15 octobre par les eaux. Après s’être rendue vers 10 heures pour faire la lessive, elle ne reviendra pas chez elle en vie. Selon une source familiale, c’est en voulant retirer l’un de ses vêtements dans l’eau, qu’elle disparaîtra dans l’eau en présence de plusieurs personnes médusées qui tentent vainement de la sauver. Mais peine perdue. Le corps sans vie de la jeune fille a été retrouvé plus tard.
Plus d'articles
-
DTR Consulting : hébergement web et infogérance de qualité
DTR Consulting est une entreprise Camerounaise spécialisée dans l'hébergement web et l'infogérance. Nous proposons des solutions adaptées aux besoins des clients avec des tarifs clairs et compétitifs. Pour plus d'informations, rendez-vous sur notre site internet
Savoir plus