Douala : les embouteillages de retour sur le pont du wouri

La mise en service du nouveau pont sur le Wouri n’a visiblement pas jugulé les embouteillages qui ont repris à Bonabéri. Une longue file de voitures sur le second pont sur le Wouri lundi 29 juillet. Les véhicules avancent lentement. Las d’attendre, certains automobilistes tentent de se frayer un chemin parfois en sortant des rangs. Ce qui cause plus de bouchons et souvent des dommages collatéraux. Un usager a vu son pot de phare cassé par un autre automobiliste suite à une mauvaise manœuvre de dépassement. Retour des bouchons En effet, depuis quelques temps, les embouteillages ont refait surface aussi bien sur l’ancien pont que sur le nouveau sur le Wouri. Il faut faire plusieurs heures pour traverser le pont. Pourtant après la mise en service du second pont sur le Wouri, les habitants de la banlieue de Bonabéri et les usagers de cet axe avaient poussé un ouf de soulagement. Mais depuis peu, les bouchons sont de retour. «Les embouteillages ont encore recommencé et ne nous permettent pas de circuler librement et d’aller plus vite. Voilà, je serai en retard à mon travail parce je suis cloîtré ici », se désole Christelle à bord de sa berline grise. Coincés dans ces embouteillages, certains usagers n’hésitent pas à poursuivre le trajet à pied. D’autres se rouent sur les engins à deux roues, capables se frayer un chemin. Abandon des véhicules Les taximan ne sont pas à l’abri de ces désagréments. « Cela fait plus de 30 minutes que je n’avance pas à cause des embouteillages et des camions qui occupent la route et empêchent les autres usagers de circuler ». Des situations qui obligent les propriétaires de véhicules à garer et d’abandonner leurs véhicules sur des parkings. Et emprunter d’autres moyens de transport adaptés. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, certains usagers profitent de la situation pour augmenter le tarif de transport qui passe du simple au double. La moto comme solution «Pour nous moto taximen, les embouteillages ne nous dérangent pas. Contrairement aux taxis, on circule sans problème», se réjouit un conducteur de moto. «Les gens constatent que les embouteillages ont repris, mais ils continuent toujours de prendre les taxis. Ils se plaignent que ça ne circule pas. Moi je prends la moto pour être à l’heure où je vais», renchéri son passager. Il faut désormais débourser 400 Fcfa de Bonabéri pour le rond point Déido au lieu de 200 Fcfa comme d’habitude.


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