[Éducation]Nalova Lyonga coupe l'herbe sous les pieds des proviseurs de lycée

L’introduction de la finance mobile dans le paiement des frais scolaires et autres négociations financières au lycée est pour de nombreux proviseurs l’objet des maux de tête. Victorine Menye salue l’initiative, son fils a arrêté les études parce qu’il avait dilapidé des fonds à lui remis pour les dossiers du Brevet d’études du premier cycle (BEPC). « S’il y avait déjà eu cette innovation, j’aurai par moi-même payé sans, étant donné que je gagne péniblement ma vie », relate cette mère bayam sellam (revendeuse) dans un marché de Douala. Si la mesure est saluée des parents qui ont déjà compris la portée de la finance mobile, en revanche, auprès des proviseurs, il serait très bon que cette innovation tombe dans l’eau. Des avancées sont notables, des retards aussi. Mais le ministère des Enseignements secondaires tient ferme. Ce qui rassure. «La décision de madame le ministère résout progressivement un certain nombre de problèmes dans la gestion des fonds dans notre établissement. Désormais, tout est géré de manière automatique et le ministère veille sur tout le déroulement du processus. La production des statistiques par établissement se trouve aussi facilitée, des traces sont bien visibles contrairement à ce qu’on a subodoré au départ », indique un enseignant de lycée. En dépit de quelques ratés, dus notamment au principe de l’unicité des caisses de l’Etat qui ne permet pas toujours la mise à dispositions à temps des fonds et des grincements des dents des chefs d’établissements, le ministre des Enseignements secondaires tient à son innovation majeure.


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