Le séminaire qu’elle organise vise à renforcer les capacités des structures d’agréments et journalistes sur les contenus en matière de santé sexuelle. Les objectifs visés par l’atelier de renforcement des capacités des entreprises audiovisuelles, structures d’agrément des manuels scolaires et matériels pédagogiques, maisons d’édition sur les contenus et la communication en matière de santé sexuelle et reproductive des jeunes et des adolescents sont clairs. Il est question entre autres de communiquer sur les contenus de l’éducation de la santé sexuelle reproductive. Mieux, « ce séminaire porte sur l’Education complète à la sexualité (Ecs), tout ce qui est santé sexuelle reproductive des jeunes et des adolescents », explique Dr Bruno Dzounesse, le formateur. D’après cet expert, « il est question de renforcer les capacités des responsables d’agréments des manuels scolaires, des journalistes et des maisons d’éditions et auteurs des manuels sur cette communication de l’Ecs, sur les contenus de l’Ecs, notamment en sachant de quoi il s’agit réellement, parce que trop d’informations contradictoires perturbent les jeunes et les emmène à prendre de mauvaises décisions ». Les participants aux travaux de trois jours ouverts mercredi, 17 juillet à Douala vont ainsi échanger pour trouver les meilleurs moyens de parler de l’Education à la sexualité afin d’éviter que se renouvelle l’incident survenu avec le livre de sciences au programme de la classe de 5ème pendant l’année scolaire écoulée et qui reste présent dans les esprits. À cela des mesures ont été prises « Nous allons à l’avenir éviter d’illustrer certaines questions sensibles, éviter de mettre des images, qui sont susceptibles de heurter la sensibilité de certaines personnes, compte tenu de nos spécificités culturelles, de nos valeurs traditionnelles, même si elles peuvent aider les apprenants à mieux comprendre les leçons », précise le responsable Littérature et édition aux Editions Clé, Vincent-De-Paul Lélé. D’après qui, cela répond généralement au respect du cahier de charge qui leur est confié. Une situation qui préoccupe également au ministère des Enseignements secondaires (Minesec). D’après l’inspecteur pédagogique national chargé de l’enseignement normal, Dr Victorine Fomekong Kéné, « le Minesec depuis l’an dernier suit les formations dispensées par l’Unesco dans le but d’améliorer les stratégies devant permettre d’intégrer ces enseignements dans les programmes de formation sans choquer », rassure-t-elle. Et dans ce sens, confit-elle, « le Minesec s’est rapproché des experts pour améliorer la qualité des formations ».
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