[Éducation]82 établissements maternels et primaires privés interdite de fonctionner à Douala
Ils doivent être fermés pour défaut d’actes de création et d’ouverture. 201. C’est le nombre d’établissements maternels et primaires privés francophones et anglophones interdits de fonctionner pour l’année scolaire 2019/2020. C’est la substance de l’arrêté publié le 25 juillet 2019 par le ministre camerounais en charge de l’Education de base (Minedub), le Pr. Laurent Serge Etoundi Ngoa. Dans le communiqué dûment dressé, la région du Littoral, comme les années antérieures, se taille la part du lion. Elle compte 92 établissements clandestins qui fonctionnent sans arrêtés de création et d’ouvertures, apprend-on. Soit 13 de moins que lors de la rentrée scolaire 2018/2019. Premier de la classe Le département du Wouri détient le record avec 82 écoles privées interdites d’ouvrir leurs portes. Dans l’arrondissement de Douala III, ce sont 46 établissements qui sont interdits de fonctionner. Soit 11 établissements scolaires dans le quartier Boko. Il s’agit par exemple, du groupe scolaire « Les petits moineaux », « Le paradis des anges », « Saint Archange », etc. La zone de Boko est suivie par les secteurs de Ndogpassi et le quartier « Cité Berge ». Ils comptent chacun six écoles maternelles et primaires privées clandestines. Ensuite, la zone de Mbanga Pongo avec quatre en délicatesse… Lutte contre la clandestinité Douala 5è est le second arrondissement du département du Wouri avec 22 établissements scolaires non autorisés. Il s’agit entre autres du groupe scolaire « Les lapins blancs » de Beedi ; le groupe scolaire « La paix » de Maképé ; « Shalom Complex » de Logpom, etc. Ils sont tous épinglés par le Minedub pour « défaut d’actes de création et d’ouverture ». C’est pour les mêmes raisons qu’une dizaine d’établissements sont fermés à Douala 4è. Dans la région du Centre, l’on dénombre 26 sous le coup de la mesure. Elle est suivie de l’Adamaoua et de l’Est qui ont respectivement 21 et 20 la décision du ministère de l’Education de base. L’Extrême-nord compte un seul établissement. Des structures qui parviennent souvent à fonctionner clandestinement grâce à la complicité de certains responsables d’administration.