Depuis le début des travaux sur ce tronçon, les riverains éprouvent d’énormes difficultés pour se déplacer ; entre embouteillages et interruption prolongée de la circulation, la coupe de désagréments est pleine. Il est 10 heures et 45 minutes au lieu dit « Entrée Bambis collège » lorsqu’un gros porteur d’une agence de transport interurbain percute de plein fouet une moto à proximité d’une station service. La route de barrière-Nsam, est un axe très important en ceci qu’elle est la porte d’entrée des marchandises venant de la région du littoral pour le sud du pays par Kye-ossi ou Abang Minko’o, villes frontalières avec le Gabon et la Guinée Equatoriale où plusieurs camerounais exercent des activités commerciales. Depuis le début des travaux sur cet axe, circuler à cet endroit devient un calvaire; La voie est constamment barrée pour permettre aux engins lourds transportant des matériaux devant servir à la réalisation de cette route de traverser d’un sens à l’autre ; causant ainsi du tort aux commerçants et autres usagers de la route devant vaquer à leurs occupations. Les véhicules de transport en commun paie le lourd tribut parce que « ne pouvant effectuer le travail nécessaire afin d’obtenir la recette journalière » souligne Ousmanou. Des bouchons interminables qui, vont jusqu’au carrefour « Barrière ». Pénible situation où les populations sont soumises à la marche à pied. « Nous vivons l’enfer depuis la reprise des travaux de l’autoroute. Non seulement la route est étroite, les taxis qui ne respectent pas le rang formé par les forces de la police, le trafic devient difficile », déclare Isabelle, cliente dans un taxi en partance pour le quartier Emana. Désarroi Un état de chose à l’origine de nombreux accidents comme celui du 17 juillet dernier 2019 aux environs de 21 heures où une moto est entrée en collision avec un véhicule Toyota berline familiale au lieu dit « premier échangeur ». L’on a enregistré un blessé grave et quelques blessés. Preuve par 4 que les travaux de construction de l’axe lourd Yaoundé-Nsimalen sensés fluidifier la circulation dès sa livraison causent un désarroi au sein de la population. « Ce n’est pas de notre faute, c’est aux chinois de trouver une solution. Soit en créant une déviation qui nous mènera jusqu’à la barrière, soit ils se divisent en deux équipes et chacune d’elle travaille d’un coté de la route » se lamente Defo, taximan la trentaine sonnée. Plus connu sous l’appellation de « Général » dans le coin, ce riverain invite les autorités à effectuer « une descente sur le terrain et voir les réalités auxquelles nous faisons face ici du côté de la barrière avec les accidents et de multiples embouteillages que nous vivons » et de conclure « la route apporte certes le développement mais là, nous n’en pouvons plus ».
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