Chassé du port de douala ,le groupe bolloré saisit paul biya

Le groupe français sollicite l’arbitrage du Chef de l’Etat sur des «traitements injustes». Le groupe Bolloré a saisi, par un courrier daté du 12 septembre, le chef de l’État camerounais, Paul Biya. Il sollicite son arbitrage sur des «traitements injustes» subis de la part du Port autonome de Douala (PAD). Le groupe français international de transport vient d’y être évincé de la gestion du terminal à conteneurs. Non-respect des clauses contractuelles Le groupe Bolloré souhaite que soit mis en œuvre l’accord signé en début octobre 2017, lui accordant une prorogation d’exercice jusqu’en 2023. Le courrier est signé par Cyrille Bolloré, le président du groupe éponyme. Il opère jusque-là avec l’armateur danois Maersk sur cette plateforme sous l’identité de Douala International Terminal (DIT). L’auteur de la correspondance évoque le respect de ces clauses contractuelles avec le PAD. Dans un souci de «synergie» avec la concession du nouveau terminal à conteneurs de Kribi (Sud). L’infrastructure est située à quelque 280 kilomètres de la capitale, Yaoundé. Bolloré est par ailleurs bénéficiaire aux côtés de son compatriote CMA CGM et du groupe chinois CHEC. Campagne de dénigrement Cyrille Bolloré se dit conscient que l’avenir de son groupe au Cameroun «ne peut se concevoir si certaines autorités du pays souhaitent [sa] mise à l’écart». Il estime que son groupe «se trouve entraîné, contre son gré, dans une surenchère de turbulences juridiques et médiatiques au Cameroun». Ce qui oblige ses dirigeants à prendre publiquement la parole «afin de répondre à une campagne de dénigrement». Cette réaction intervient après que le PAD a mis un terme à la concession de DIT qui remonte à 2005. Le PAD a confié la même prestation pour une durée de 15 ans à l’opérateur italo-suisse Terminal Investment Ltd (TIL). A compter du 1er janvier 2020. Règlement à l’amiable Se targuant de plus de 20 ans de présence au Cameroun avec plus de 5000 salariés et quelque 300 milliards FCFA d’investissements réalisés, Bolloré s’étonne de sa mise à l’écart du processus de pré-qualification pour le recrutement d’un nouveau concessionnaire du terminal à conteneurs. Bolloré souhaite «solder amiablement opposant le PAD et DIT», ainsi que la reprise de l’appel à sélection «sur une base équitable». Il rappelle avoir de demander malgré lui la protection des tribunaux nationaux et de la Cour d’arbitrage internationale.


ARTICLE PRÉCÉDENT ARTICLE SUIVANT

Ajouter un commentaire

Vous devez vous connecter pour ajouter un commentaire.

Commentaires