1000 litres d'huile de palme brute saisis au marché de biyem-assi

Leur propriétaire ne disposait pas de certificat de conformité attestant la qualité des produits vendus. Le 04 octobre dernier, près de 1000 litres d’huiles de palme brute et raffinée ont été saisis dans la ville de Yaoundé. Précisément au marché de Biyem-Assi. C’est la Brigade nationale des contrôles et de la répression des fraudes (BNCRF) qui a effectué l’opération. Suite à une dénonciation reçue quelques heures plus tôt grâce au numéro vert. Aucun élément de traçabilité Selon les explications du ministère du Commerce, les huiles saisies ne justifient d’aucun élément de traçabilité. Pire, leur propriétaire ne disposait pas de certificat de conformité attestant la qualité des produits vendus. Par ailleurs, ces huiles sont manipulées dans des conditionnements d’hygiène exécrables. Ce qui expose les consommateurs à toutes sortes de maladies cancérigènes. Une boulangerie mise sous-scellée Outre la saisie d’huiles de palme brute, la BNCRF a mis sous-scellé une boulangerie. Elle fonctionnait dans la clandestinité au quartier Mimboman. Plus grave, la fabrique ne respectait pas les règles d’hygiène. « Le pain proposé aux divers clients est produit de manière artisanale dans un petit local insalubre. N’offre aucune garantie de sécurité alimentaire pour les consommateurs », explique le Mincommerce. C’est la seconde fois en moins d’un mois que le numéro vert du Mincommerce fait de victimes. 25 tonnes de produits avariés avaient été saisis et détruits le 27 septembre 2019 à Yaoundé. La cargaison était composée d’huiles végétales, confiseries (chocolat, bonbon, biscuits), couches jetables, boissons gazeuses. Dénonciation d’un consommateur Tout était parti de l’intervention d’un consommateur, rapporte le ministère du Commerce. Il avait constaté des pratiques frauduleuses dans le processus de fabrication, de conditionnement d’huiles végétales. Aussitôt, celui-ci avait contacté l’équipe de la Brigade nationale de contrôle en composant le 1502. « Nos équipes une fois informées se sont déportées sur le lieu. Vous avez vu ce qu’on appelle huiles raffinées. Et qui malheureusement font l’objet de consommation des populations non averties », déclarait Luc Magloire Mbarga Atangana.


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