Développement Urbain : La politique urbaine nationale toujours attendue

Le document devrait permettre de stopper l’extension anarchique des grandes villes. Le constat fait par le gouvernement et l’agence ONU Habitat est peu reluisant. «Les villes du Cameroun abritent de plus en plus de quartiers ethniques portant parfois les noms des communautés précises. La ségrégation concerne aussi les catégories sociales. Les riches et les pauvres ne se mélangent que très peu. Les villes camerounaises sont alors loin d’être intégrées. Il y a manque de mixité ethnique et sociale», peut-on lire dans le quotidien Le Jour édition en kiosque ce 13 mai 2019. D’après notre confrère, «la ville camerounaise ne donne guère a découvrir une architecture témoignant de la culture locale. L‘urbanisation anarchique laisse voir des villes sans frontière, qui s’étendent dans le désordre. Pourtant, les mégalopoles comme Yaoundé et Douala ont aujourd’hui besoin de circonscrire leur territoire et stabiliser leur population, afin de faire émerger tout autour d’elles des pôles urbains ou il fait bon vivre». Les populations ont besoin de vivre en ville tout en se sentant dans leur village, c’est-à-dire en préservant une certaine manière de vivre. «Il devient donc urgent de définir la ville camerounaise comme celle où il n’existe plus de conflit urbain-rural». Pour y parvenir, «il reste à élaborer la politique nationale dans le cadre du projet conduit depuis 2015 sur financement du Cameroun et de l’agence onusienne. Le budget global est de 483 689 euros, soit environ 317 milliards de FCFA. Le budget du ministère de l’Habitat et du Développement urbain est mis à contribution à hauteur d’environ 250 milliards», précise le journal.


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