Cameroun : Edgar Alain Mebe Ngo'o"assigné à résidence"chez lui à yaoundé

Son domicile du quartier Odza à Yaoundé serait sous la surveillance des policiers du Groupement spécial d’opération (GSO). Jeune Afrique nous en dit plus sur la situation et l’état d’esprit de l’ancien ministre camerounais Edgar Alain Mebe Ngo’o objet de plusieurs sollicitations du Tribunal criminel spécial (TCS) ces jours-ci. Dans sa parution en kiosque au Cameroun depuis ce 25 février 2019, le journal de Béchir Ben Yahmed présente un homme qui ne peut se mouvoir comme par le passé. « Assigné à résidence dans son domicile, situé dans le quartier d’Odza, à Yaoundé, Mebe Ngo’o est sous la surveillance des policiers du Groupement spécial d’opération, qui fouillent chaque visiteur. On lui a refusé le droit de se rendre dans son village, Nkolfong (Sud), mi-février. L’ancien ministre a récemment écrit une lettre à Paul Biya afin de se plaindre des « persécutions » dont il fait l’objet. Celle-ci est restée sans réponse », lit-on dans l’article publié dans la sous-rubrique « Confidentiel » de la rubrique « Projecteurs ». Dans cet article intitulé « Mebe Ngo’o cerné de toutes parts », Jeune Afrique rappelle en outre que Mebe Ngo’o et son épouse Bernadette ont été entendus le 14 février 2019 « dans au moins sept affaires ». Notre confrère indique que les comptes de l’ex ministre de la défense ont été bloqués, qu’il est « en particulier soupçonné de détournements et de surfacturations dans l’affaire MagForce, du nom de cette société française de matériel de sécurité que dirige Robert Franchetti ». JA croit savoir que Mebe Ngo’o a aussi été entendu sur les affaires des avions présidentiels, de la rénovation de la maison des combattants de Douala, de la digue du Logone, de l’immeuble de la sûreté nationale, des achats d’armes au chinois Poly technologies et l’affaire du Centre interrégional de coordination. D’anciens proches ou collaborateurs d’Edgar Alain Mebe Ngo’o ont aussi été entendus.


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