Bois : Les coûts du transport des bois lourds au Cameroun double à cause du tonarge

D’après l’Organisation Internationale des Bois Tropicaux, cette mesure impose aux grumiers de passer par les ponts–bascules, ce qui renchérit les coûts du transport des bois lourds. L’Organisation Internationale des Bois Tropicaux (OIBT) est une organisation intergouvernementale qui favorise la gestion durable et la conservation des forêts tropicales ainsi que l’expansion et la diversification du commerce international des bois tropicaux provenant des forêts gérées en mode durable et obtenus dans le respect de la légalité. C’est en respectant un de ses principes fondateur qu’elle a dénoncé la limitation du tonnage (quantité de marchandises exprimée en tonnes) du bois. Par sa voie, les exploitants forestiers en activité au Cameroun et au Gabon ont pu dénoncer le tonnage dans le transport du bois. «L’impact de la limitation de poids maximale de 23 tonnes signifie qu’à présent, seuls 20 mètres cubes de bois lourds tels que l’Azobe, l’Okan, le Debema, l’Ovangkol et le Padouk peuvent être chargés par camion. Auparavant, les camions transportaient 30 et parfois 40 mètres cubes», d’après le rapport de l’OIBT, cité par le quotidien Emergence en kiosque ce 3 mai 2019. Le quotidien précise qu’en regardant de plus près, la limitation du tonnage a presque doublé les coûts de transports pour le bois lourd. Mais aussi, les espèces de bois moins lourdes n’ont pas été épargnées dans cette augmentation. Pour des espèces telles que l’Okoumé qui ne pèse pas grand-chose, le coût du transport a augmenté d’environ 10%, comme le disent les exportateurs de bois dans les colonnes du journal.


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