Les enseignants grévistes rejettent les nouvelles mesures prises par paul biya

Ceux-ci demandent aux chefs de l’Etat camerounais de procéder au décaissement d’une somme pouvant gérer toutes les rubriques selon l’ordre fido chaque mois jusqu’à épuisement total, mais aussi la signature qui met en application le décret du statut particulier de l’enseignant. Bonjour M. Le Président de la République par l’entremise du SGPR. Nous avons lu avec beaucoup d’intérêts vos instructions et nous avons pris acte. Monsieur Le Président de la République, notre mouvement est à trois semaines de craie morte et pendant tout ce temps les réunions, les concertations, les comités ad-hoc se sont mobilisés pour dire exactement ce que vous dîtes là mais on n’a dit NON. Vous savez pourquoi parce qu’on attendait effectivement votre mot. Ces mots qui viennent d’être matérialisés par ce papier signé du SGPR qui à mon avis n’est que la pâle copie des choses déjà dites et déjà rejetées. Pourquoi avec votre sortie les choses reviendraient subitement à l’ordre ? NON monsieur Le Président de la République. Nous vous affectionnons énormément mais nous ne voulons pas que vous soyez complices de ce gouvernement qui vous trompe et vous informe de ce qu’il veut. À vous Monsieur le Président de la République nous vous demandons deux choses : – le décaissement d’une somme pouvant gérer toutes les rubriques selon l’ordre fido chaque mois jusqu’à épuisement total – la signature qui met en application le décret du statut particulier de l’enseignant que vous-même avez signé. Monsieur Le Président de la République si on doit attendre trois semaines pour faire des sorties, si on doit attendre que tous les médias en parlent sinon doit voir un collègue mourir et d’autres se filmer en pleure pour revendiquer leur salaire alors votre instruction ci n’est pas la bienvenue. L’appareil qui a permis d’en arriver là se mettra en place dès que nous baisseront un peu les bras pour nous manger à nouveau. Aucune loi n’a véritablement pas frappé les réseaux mafieux de 20% où de 15% donc rien n’est concret danses vos instructions. Progressivement est un mot que vous utilisez constamment et le constat est que chaque fois que vous l’utilisez on n’arrive jamais à bout des efforts car autour de vous des fonctionnaires véreux en profitent pour nous tuer à petit feu. Monsieur le Président de la République nous vous prions de reconsidérer vos mots et de sortir un communiqué plus pointu et plus décisif sur le sort qui nous est réservé. Sur ce nous POURSUIVONS NOTRE GREVE JUSQU’À CE QUE VOUS VOUS PENCHEZ SUR LES POINTS CITES PLUS HAUT. Nous ne cédéroms pas à la flatterie propre à vous ni aux intimidations des ministres qui parlent d' » instrumentalisation». Nous souhaitons juste entrer en possession de nos droits. Merci Monsieur le Président de la République. Le professeur de la République (PR).


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