[Éducation]les femmes s'engagent contre l'éducation sélective dans le Koung-khi
C’était à l’occasion de la célébration de la 37ème journée à elles dédiées dans l’arrondissement de Poumougne, département de la région de l’Ouest hier 8 mars.Fastes et solennités étaient au rendez-vous à la place des fêtes de Bandjoun hier 8 mars à l’occasion de la 37ème édition de la journée internationale des droits de la femme (Jif). Mobilisations tous azimuts, les femmes des structures publiques, parapubliques, privées et les organisations des femmes de l’arrondissement de Poumougne, département du Koung-Khi, ont ainsi renoué avec la parade du défilé après le rendez-vous manqué de l’année dernière dû aux mesures barrières édictées par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie à Covid-19. Aux couleurs du pagne dédié à cette autre édition ou en uniformes choisies par certaines structures à cet effet, elles ont défilé dans cette unité administrative au cours d’une cérémonie présidée par Jean Daniel Djobaïna, préfet du Koung-Khi. « Les femmes n’ont en aucun cas baissé les bras. C’est la principale leçon que nous pouvons tirer de cette édition du Jif dans le département du Koung-Khi. S’il en était question, après une année de léthargie, on n’aurait pas eu la mobilisation que nous avons eue ce jour. À travers des différentes manifestations observées, nous pouvons confirmer que les femmes sont des battantes. Nous plaçons d’ailleurs cette 37ème édition sous le signe de l’espoir car nous croyons que l’égalité femmes-hommes tant recherchée est en voie d’être une réalité dans le département du Koung-Khi au regard du nombre d’hommes, venus soutenir les femmes à cette occasion », a déclaré Chantal Magang Nzotcha, délégué du ministère de la Promotion de la femme et de la famille du Koung-Khi. Pour la présidente du comité d’organisation de la Jif dans cet arrondissement, « l’égalité femmes-hommes prônée et tant recherchée est une réalité de chance, d’opportunité qu’il faudrait accorder aux personnes de deux sexes. Nous représentons plus de la moitié de la population. Nous avons un potentiel. Nous sommes d’ailleurs un élément incontournable pour un développement durable pour notre pays. Pour cela, nous sommes appelées à assurer notre autonomisation sur tous les plans afin que hommes et femmes se placent les uns aux côtés des autres pour regarder dans la même direction . Nous devons éviter l’éducation sélective de nos progénitures afin d’implémenter la parité de genre à tous les niveaux de la vie sociopolitique et dans les instances de prise de décisions et de lutter contre les pratiques culturelles néfastes ». Saluant les avancées observées dans la promotion du genre au Cameroun, le préfet du Koung-Khi a dit sa volonté et sa détermination à œuvrer pour la promotion des femmes dans les différentes administrations et dans les hautes instances de prise de décisions.