[Éducation]le syndicat national des enseignants apporte son soutien aux enseignants

Suite à l’appel de grève du 21 au 23 février 2022 lancé par les enseignants et qui se poursuit jusqu’au 4 mars, le Syndicat national des enseignants du supérieur (SYNES) a pris acte de la situation. Le collectif dénommé « On a Trop Supporté » crée par des enseignants du secondaire et du primaire a pour but de dénoncer les conditions inhumaines et l’état de précarité dans lesquels les acteurs de ce noble corps vivent. Ce collectif (OTS) prend corps aujourd’hui, après des plaintes et réclamations des enseignants qui depuis plusieurs années n’ont jamais reçu de matricule et de salaire malgré les dossiers constitués, déposés et enregistrés dans les services compétents. Parmi eux, un cas particulièrement grave a suscité l’attention du SYNES. C’est celui de Hamidou, un enseignant en éducation physique et sportive au lycée de Beka qui depuis 2011 jusqu’à ce jour n’avait jamais reçu de matricule ni de salaire mais qui finalement a été intégré par le Ministre de la Fonction Publique le 24 février dernier. Afin que l’obtention de matricule et de salaire des enseignants se fasse, le Syndicat a ainsi dénoncé certains actes et a fait des requêtes auprès du gouvernement. Entre autres, il dénonce le traitement discriminatoire de certains enseignants au profit des autres ; le gouvernement doit prêter une oreille attentive aux revendications des citoyens qui ont fait preuve de patience ; il propose également la tenue effective du Forum National de l’Education afin d’examiner dans leur globalité tous les problèmes que minent le système éducatif camerounais. C’était également l’occasion pour le Syndicat de rappeler que les enseignants du supérieur sont privés de bon nombre de leurs droits notamment les heures complémentaires, encadrement de mémoires et des thèses, jurys de soutenances et vacations et que ces droits doivent être rendus.