Université catholique d'afrique centrale,30 ans en action de grâce

Le chef de l’Etat était représenté à la messe pontificale de clôture des activités de cet événement par le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh. Comme à l’inauguration le 7 décembre 1991, le président de la République a été le témoin privilégié de la célébration du trentième anniversaire de l’Université catholique d’Afrique centrale (Ucac) à travers son représentant personnel, le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République. Ferdinand Ngoh Ngoh a assisté samedi dernier à la messe pontificale de clôture des 30 bougies de l’Ucac, célébrée par le Nonce apostolique au Cameroun et en Guinée équatoriale, Mgr Julio Murat. Cette célébration à laquelle ont participé neuf évêques dont deux venus de Bambari (Rca) et de Bata (Guinée équatoriale) s’est déroulée au Campus de Nkobisson. Peu après l’arrivée du Sgpr accueilli par le gouverneur du Centre, Naseri Paul Bea, Mgr Jean Mbarga, archevêque métropolitain de Yaoundé, Mgr Aacleto Sima Ngua, évêque de Bata et président de l’Association des Conférences épiscopales d’Afrique centrale (Acerac), le père Jean Bertrand Salla, recteur de l’Ucac. En sa qualité de chancelier des ordres académiques, le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr Jacques Fame Ndongo figurait parmi les présences significatives. Le gymnase du campus de Nkolbisson a été ainsi transformé pour la circonstance en une chapelle pour accueillir cette grande célébration qui a débuté à 10h30 par une procession des co-célébrants, des prêtres et des diacres. Dans sa posture de grand chancelier de l’Ucac, Mgr Jean Mbarga exprime la reconnaissance de l’Eglise catholique qui est au Cameroun au président de la République, Paul Biya. Selon l’archevêque de Yaoundé, « cette sollicitude constante est auréolée des faits majeurs dont l’accord de siège signé entre l’Etat du Cameroun et le Vatican ». Cette convention explique l’orateur, fait de l’Institut catholique une enclave diplomatique et lui fait bénéficier des exonérations fiscales sans oublier la reconnaissance par le Cameroun des diplômes délivrés par l’Ucac sans passer par le parrainage d’une autre université. Il charge alors le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République de transmettre au chef de l’Etat ses vifs remerciements « pour le soutien intégral et multiforme qu’il apporte à l’église catholique en général et à l’Ucac en particulier ». La suite de l’intervention du grand chancelier de l’Ucac est beaucoup plus chiffrée. L’assistance retient que cette institution universitaire fondée par l’Acerac a ouvert ses portes pour la première fois le 30 septembre 1991 avec 111 étudiants inscrits dans deux facultés (la théologie et les Sciences sociales et de gestion). Aujourd’hui, la population estudiantine est estimée à 7 300 issue de 19 nationalités. A date, l’Ucac compte 8 campus installés dans cinq pays dont cinq au Cameroun. À Bangui, la rentrée de l’Institut supérieur d’agronomie a eu lieu le 11 novembre dernier. Au Tchad, l’Ecole supérieure de pédagogie et l’Institut supérieur de médecine vétérinaire sont annoncés à la rentrée académique 2022-2023.


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