Paul biya met fin à l'intégration directe des enseignants sortis de l'ens et l'enset
C’est une note conjointe du Ministre de l’Enseignement supérieur et le ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative qui donne cette information. Jacques Fame Ndongo et Joseph Le ont saisi le secrétaire général des services du premier ministre pour annoncer cette nouvelle, qui entre dans la mise en œuvre des directives présidentielles relatives à la situation des enseignants. Ainsi, le Ministre de l’Enseignement supérieur et le ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative ont présidé le 11 mai 2022, une réunion au MINESUP relative à l’organisation des concours d’entrée dans les Ecoles normales supérieures et les Ecoles normales supérieures de l’enseignement technique (ENSET). Intégration Les deux membres du gouvernement exhortent le premier chef du gouvernement à considérer l’année 2022, comme année transitoire au cours de laquelle, le ministre de l’Enseignement supérieur procèderait à l’organisation des concours d’entrée dans les Écoles normales supérieures (ENS) et les Écoles normales supérieures de l’enseignement technique (ENSET). Mais aussi de procéder au toilettage des textes organisant les ENS et ENSET, au regard de ce qui est apparu comme une contradiction entre les dispositions réglementaires régissant l’accès dans lesdites écoles et celle d’intégration dans la fonction publique. Plus loin, ils demandent au premier ministre de séparer dès l’année 2023, les fonctions de formation, et celles d’intégration à la Fonction publique. Ministre le plus riche Une sortie critiquée par les camerounais. « Le MINSUP vient de créer une vanne pour son enrichissement personnel, on formera les enseignants et ensuite laisser les autres à la poubelle, sauf ceux de sa région et ceux qui auront de l’argent nécessaire pour le Ministre d’Etat seront intégrés. Il est d’ailleurs désigné comme le Ministre le plus riche, et comme certains ne savent pas se rassasier quoiqu’on disent. Qui peut toucher un prince ? », questionne un homme politique.