Dans la foulée de sa visite de travail dans l’Adamaoua, Joseph Beti Assomo est allé s’imprégner et apprécier la formation des dernières recrues au centre d’instruction de Ngaoundéré. Têtes rasées, rangers aux pieds, vêtues de leurs uniformes de formation. C’est dans cette posture que les recrues du contingent 2022 actuellement en formation au Centre d’Instruction des Forces armées nationales (Cifan) à Ngaoundéré ont été présentées vendredi dernier au ministre délégué à la présidence chargée de la Défense. Joseph Beti Assomo a réservé cette ultime étape de son périple septentrional pour prendre le pouls de la formation de ces futurs soldats dans ce vieux centre qui l’a accueilli en 1980 pour sa préparation militaire supérieure comme stagiaire de l’Ecole nationale d’Administration et de Magistrature (Enam). Le Cifan accueille actuellement 1 456 recrues (sur les 1 500 au départ) de la cuvée 2022 (armée et gendarmerie) et 300 élèves officiers d’active de la 39ème promotion de l’Ecole militaire interarmées (Emia). Rassemblés au terrain d’entraînement du Cifan, ces futurs soldats et officiers de l’armée camerounaise se sont livrés à quelques exercices de formation physique et technique notamment, le « garde à vous », l’opération anti-terroriste, le montage et le démontage d’armes. S’adressant aux recrues et à leurs encadreurs, le Mindef a insisté sur la discipline. « La discipline est la force principale de l’armée. Elle doit s’acquérir dès la formation. », a-t-il martelé. Il les a encouragés à poursuivre la formation dans la sérénité. Des dispositions, poursuit-il, « sont prises pour assurer votre santé ». Il a particulièrement félicité les recrues de sexe féminin dont l’effectif initial est resté intact alors que chez les garçons quatre abandons ont été enregistrés.
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