Université de Yaoundé 1, après le licenciement des enseignants, l'affaire est portée en justice.

Le recteur de l’institution universitaire a déposé une plainte contre les trois désormais anciens enseignants pour « injures » et « menaces…

 

Le recteur de l’Université de Yaoundé 1 porte plainte contre les enseignants licenciés

Le recteur de l’institution universitaire a déposé une plainte contre les trois désormais anciens enseignants pour « injures » et « menaces de mort ».

Après la rupture des contrats de travail liant l’université de Yaoundé I à Fridolin Nke, Gaston Ndock Ndock et Damaris Mandob, l’affaire prend une nouvelle tournure. Elle quitte le campus, ses amphithéâtres et son administration pour intégrer le circuit des cours et tribunaux. Selon le journal en ligne Camer.be, le recteur de la mère des universités, le Pr. Maurice Aurélien Sosso, a saisi la justice d’une plainte contre les enseignants déchus. Les chefs d’accusation portent essentiellement sur l’atteinte à l’intégrité de la personne du recteur et d’autres responsables de l’administration, à travers « les menaces de mort », « injures » et autres.

Le dépôt de cette plainte a provoqué la mobilisation des forces de maintien de l’ordre et déclenché les opérations de recherche des concernés. Le but est de les interroger. Les enquêtes ont suivi pour déterminer si les accusations portées contre les intéressés sont fondées ou non, informe la même source.

Dans la série de décisions rectorales en date du 11 août 2023 portant rupture des contrats, des motifs qui reviennent selon les cas sont « injures répétées » ; « diffamation » ; « outrage à l’autorité » ; « calomnie » ; « actes de violence et d’intimidation (menaces de mort) » ; « divulgation de documents confidentiels » entre autres. Des motifs pouvant constituer des infractions à la loi pénale, si jamais la véracité des faits est établie.


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