Une usine de production de compléments alimentaires en gestation
Le sujet était au centre de l’audience accordée le 6 octobre dernier par le ministre de la santé à une équipe des Nouvelles femmes dynamiques d’Afrique.
L’inauguration d’une clinique et la construction d’une usine de production de compléments alimentaires étaient au menu des échanges entre le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie et Nougoum Tchedjou, présidente de l’association des Nouvelles femmes dynamiques d’Afrique. Cette dernière était porteuse de trois requêtes : solliciter la présence du ministre à Douala dans le Littoral à l’occasion de l’inauguration de sa clinique dénommée « Conquête des Merveilles ». Ladite clinique répondrait aux normes et standards nationaux en termes de plateau technique.
L’ambition de cette organisation d’investir dans la production des compléments alimentaires a été exprimée au patron de la santé. L’objectif étant de lutter contre la toxicité des produits chimiques contenus dans les médicaments. Une équipe d’experts indiens devrait séjourner au Cameroun pour la mise sur pieds de cet important projet. Enfin, les Nouvelles femmes dynamiques d’Afrique sollicitent une prise de participation au financement de la prise en charge des orphelins, autre volet de leur association.
S’agissant de l’inauguration de la clinique, Manaouda Malachie leur a été demandé de produire et de soumettre la liste du personnel qualifié avant toute descente sur le terrain, ceci dans le souci de s’assurer que la formation sanitaire obéit aux normes prônées par le ministère de la Santé. Sur le volet des compléments alimentaires, il sera tout d’abord question d’échanger au cours d’une audience qui leur sera accordée avec les responsables du projet, afin de mieux cerner les contours de celui-ci. Enfin le ministre de la Santé a rassuré les dames que le dossier sur le soutien des orphelins sera étudié.
L’association des Nouvelles femmes dynamiques d’Afrique est un groupe de femmes qui a pour volonté de soutenir le Cameroun dans la création des micro-industries et à la mise à disposition des consommateurs camerounais des produits de santé sans dangers.
Source : Actucammeroun
