C'est une nouvelle qui défraie la chronique. Il s'agit de la nomination de Laurence Ndong de nationalité camerounaise au ministère des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication gabonaise. Une information qui circule de bouche à oreille dans les couloirs de la Diaspora gabonaise, et ne semble pas réjouir plus d'un.
La toile gabonaise s’enflamme
Le débat fait couler beaucoup d'ancre et de salive, dans les communautés gabonaises vivants à l’extérieur. Pour plusieurs, cette nomination est entachée de mystère. Ils avancent que Laurence Ndong ne serait pas de souche gabonaise, mais plutôt une fille du Cameroun. Comment, alors, aurait-elle pu être nommée à un poste aussi crucial, se demandent-ils?
Une question de nationalité
Jonas Moulenda, un activiste reconnu, avait déjà partagé ses doutes concernant les origines de Laurence Ndong. Selon lui, elle serait « camerounaise de père et de mère ». La question devient donc : comment, face à de telles allégations, le président Brice Clotaire Oligui Nguéma a-t-il pu nommer Ndong à un poste gouvernemental aussi influent ?
La Charte de Transition remise en question
La réglementation est pourtant claire : selon l’article 44 de la Charte de la Transition, seuls les Gabonais d’origine peuvent être nommés au gouvernement de la Transition. Alors, s’agit-il d’un oubli délibéré de la part du président Oligui Nguéma et de son Premier ministre ? Ou simplement d’une erreur due à un manque d’information ?
Le respect de la souveraineté nationale
Le peuple gabonais a déjà exprimé son mécontentement face à la nomination d’expatriés à des postes clés, en particulier sous la présidence de Ali Bongo Ondimba. Ainsi, la mise en avant de la nationalité camerounaise présumée de Laurence Ndong par certains membres de la Diaspora gabonaise soulève de sérieuses questions sur la gouvernance actuelle.
Vers une résolution équitable ?
Il est de ce fait impératif de révéler les vraies origines de Laurence Ndong, et faire éclater la vérité. Si elle est effectivement d’origine camerounaise, une réaffectation pourrait être envisagée, lui permettant de servir le Gabon sans compromettre le respect de la Charte. Le peuple gabonais mérite transparence et justice.
Source 237story