Le président de la Fédération camerounaise de football Samuel Eto’o Fils a adressé à cet effet une correspondance à Mme le Recteur de l’Université de Ngaoundéré.
Du 29 avril au 6 mai 2023 la ville de Ngaoundéré va abriter l’édition 2023 des Jeux universitaires. Ayant été convié à y prendre part, le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) Samuel Eto’o Fils a adressé une correspondance à Mme le Recteur de l’Université de Ngaoundéré le Pr Florence Uphie.
«Je confirme ma présence et mon accompagnement pour encourager la jeunesse estudiantine du Cameroun qui est le fer de la nation. Nous vous reviendrons pour vous informer de la nature de l’accompagnement», a écrit le patron de la Fecafoot.
Soulignons que les Jeux universitaires 2023 vont se dérouler sous le thème «contribution des Jeux universitaires à la construction de la paix et du développement durable». Rappelons qu’une menace pesait quand même sur le déroulement de ces jeux. Les étudiants de Ngaoundéré menaçaient d’observer un mouvement d’humeur à la période de ces jeux. Ils dénonçaient la hausse «?illégale?» du coût du taxi entre le centre urbain et le campus universitaire de Dang qui accueille une population estudiantine estimée à 30?000 personnes, dont plus de 20?000 vivent en ville selon les délégués des étudiants. Le prix du taxi est passé de 300 à 400 FCFA. Les conducteurs de taxi justifient cette hausse par l’augmentation du prix du carburant à la pompe et de la vignette automobile. Le mois dernier, les étudiants avaient manifesté devant l’entrée principale de l’université pour dénoncer cette hausse.
Ils ont réclamé aux autorités publiques des mesures pour améliorer leurs conditions d’études et de vie, leurs doléances n’ayant pas trouvé un écho favorable auprès des responsables académiques, indiquaient-ils.
«Nous avons donné une semaine à madame le sous-préfet pour que nous ayons au moins deux bus pour étudiants. Dans le cas contraire, nous allons enclencher la seconde phase de notre mouvement : celui de campus mort jusqu’à la fin de l’année scolaire», déclarait le porte-parole des étudiants grévistes dans les colonnes du quotidien Le Jour.