C’est l’analyse faite par la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Notamment, après le sacre de Coton sport de Garoua comme champion du Cameroun au terme de cette saison. C’est depuis le 11 décembre 2022 que Samuel Eto’o est le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Après son élection, le challenge premier du joueur à la retraite était la relance du championnat camerounais de première division dans un délai de trois mois. Question de donner à la Confédération africaine de football (Caf) le nom du représentant du Cameroun à la Ligue des Champions africaine. C’est donc un pari réussi pour aller dans le sens de la Fecafoot. « Pour les sceptiques, c’était perdu d’avance. Mais grâce à la détermination dont il a seul le secret, le nouveau patron du football camerounais a réussi la première étape, qui consistait à ramener le sponsor MTN, qui avait claqué la porte, révulsé par de nombreux dérapages managériaux. Mise en confiance par l’élection d’un « agrégé en football », à la tête de la fédération, la multinationale de la téléphonie mobile a accepté de nouveau d’associer son image à celle du football camerounais. Mais une équation reste à résoudre : celle d’un calendrier qui corresponde aux attentes de la Confédération Africaine de Football », relève la Fecafoot. Le calendrier du Chef de l’Etat étant chargé, l’épidémie du Covid 19 est au plus haut « Au Caire les représentants des clubs en coupes interclubs sont attendus au plus tard le 30 juin. L’horloge tourne, mais il est impossible de lancer le championnat avant la clôture officielle de la saison, qui correspond à la tenue de la finale de la Coupe du Cameroun de football. Une véritable course contre la montre pour le nouvel exécutif de la fédération. Le calendrier du Chef de l’Etat étant chargé, l’épidémie du Covid 19 est au plus haut. Heureusement, Samuel Eto’o plus qu’une clé, est un trousseau qui sait parfois ouvrir les portes barricadées. Le Président de la République donne son feu vert pour que le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, préside la finale de la Coupe du Cameroun », poursuit l’instance faitière du football camerounais. Dans la foulée, le Ministre d’État, Secrétaire Général de la Présidence de la République, autorise le lancement de la saison. Mais l’inconnu est toujours là ! Comment faire jouer le championnat en trois mois pour répondre aux exigences de la CAF ? Le Président de la Fecafoot et ses ingénieurs du ballon rond entrent au laboratoire pour en ressortir avec un championnat de 25 équipes réparties en deux poules. Le public n’y croit pas. La presse sportive est sceptique, mais Eto’o avance contre vents et marées. Il persiste : le championnat se jouera en 3 mois ou ne se jouera pas ! 4 sites sont retenus : Douala, Yaoundé, Limbe et Bafoussam. Négocier parfois à des heures tardives pour obtenir l’adhésion du général Pierre SEMENGUE au projet du CTFP Pour des raisons économiques, le grand nord de notre pays est sur le banc de touche, mais Eto’o garde sous la manche son joker : la ville de GAROUA. Et lorsqu’il reçoit l’instruction du Premier sportif camerounais, il est conforté dans sa position de faire jouer les playoffs dans la ville où ses parents ont vécu, GAROUA. Mais question se pose : qui doit organiser le championnat ? Il a fallu user de beaucoup de diplomatie, il a fallu négocier parfois à des heures tardives pour obtenir l’adhésion du général Pierre SEMENGUE au projet du CTFP (conseil transitoire du football Professionnel). Jusqu’à la dernière minute, les sirènes de la déstabilisation se sont fait entendre. Le glas avait ainsi sonné pour ces imposteurs qui ont pris en otage le football camerounais pour des intérêts égoïstes et personnels. L’argent du football servira au développement du football. Plus rien ne sera comme avant à la FECAFOOT. Et voici donc le CTFP avec le général à sa tête. Le nerf de la guerre est disponible et équitablement réparti. « Chaque club reçoit d’abord 12 millions. Le nouveau patron de l’instance faîtière du football camerounais voit grand. Il décide alors d’offrir l’hébergement et la restauration à tous les 25 clubs pendant cette phase aller du championnat. La facture s’élève à plus de 400 millions. Pour la phase retour, chaque club reçoit les 11 millions restant et en sus 6 millions de dotation spéciale pour l’hébergement. Au total, chaque club a reçu un cash de 29 millions de Fcfa, soit le double de l’édition précédente, sans compter la somme de 400 millions de la phase aller », ajoute La Fecafoot.
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