Le président de la Fédération camerounaise de Volley ball Julien Serge Abouem affirme qu’il ne saisira pas la justice pour contester les actes de sa tutelle le ministère des Sports et de l’Education physique.
C’est depuis le 14 novembre 2022 que le ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep) Narcisse Mouelle Kombi a instruit l’arrêt du processus électoral au sein de la Fédération camerounaise de Volley ball (Fecavolley). Dans quelques jours, ça fera un mois que dure cette situation. On apprend de certaines de nos sources, que le président de la Fecavolley Julien Serge Abouem dont certains ont conseillé le recours à la justice, a indiqué qu’il ne compte pas suivre cette voie.
«N’attendez pas que je saisisse le juge contre les actes du Ministre des Sports», a-t-il déclaré le 8 décembre 2022.
Le président de la Fecavolley Julien Serge Abouem dans sa récente sortie a indiqué que la Fédération dont il a la charge a jusqu’ici respecté tous les actes du Minsep.
«Le MINSEP dans son rôle de contrôle s’assure que les textes de nos fédérations sont conformes à la Loi. Je dis bien à la Loi et pas aux circulaires», a-t-il tranché sur le rôle de la tutelle au sein des Fédérations Sportives Civiles Nationales.
Julien Serge Abouem, précise par ailleurs qu’un membre de la FECAVOLLEY qui a intérêt peut attaquer une décision du président de la Fédération conforme aux instructions ministérielles et non pas la Loi.
« En droit administratif, une instruction est explicative ou à la limite interprétative. Elle ne crée pas le droit. Si elle veut créer le droit et léser des tiers prévus par la Loi, elle est attaquable en excès de pouvoir ou en plein contentieux c’est à dire en dommages ou intérêts devant le juge administratif», explique-t-il en soulignant qu’en droit administratif, le juge applique rigoureusement le principe «pas de tutelle sans texte, pas de tutelle au-delà des textes».