Démission du secrétaire général de la fecafoot

Benjamin Banlock dénonce la gouvernance et le management de celui qui l'a amené dans la Tout de Tsinga.« La fédération camerounaise de footballl n’est pas encore en phase avec le projet qui vous a porté à la tête de cette fédération« . Benjamin Didier Banlock l’a écrit dans sa lettre de démission remise ce matin à Samuel Eto’o, le président de l’institution. De là à démissionner au moment où l’on annonce que l’on en est encore qu’à la fondation, il semble pour le patron de l’administration de la Fécafoot, que les bases sont mal posées. « Je suis fondé à croire que le football camerounais ne retrouvera sa grandeur que si de grands hommes qui portent de grandes idées, agissent avec grandeur dans un environnement qui permet l’élevation et le progrès , en d’autres termes, la réalisation de grands desseins« , est convainncu celui qui a accompagné l’ex capitaine des Lions indomptables dans ses pérégrinations pendant la campagne électorale. Lui qui, étant limogé de la Tour de Tsinga par l’ex président Séidou Mbombo Njoya qui l’avait déjà recruté sur « proposition » de Samuel Eto’o, s’était aussitôt mis au service de son mentor pour préparer l’élection contre le filleul de son mentor. et qui a été ramené à la tête du secrétariat général de la Fécafoot dès l’élection de ce celui-ci. Benjamin Banlock qui a vécu les premiers mois de gouvernance de Samuel Eto’o, ponctués de licenciements en cascades dont il a parfois joué un rôle, a lui-même été suspendu… Aujourd’hui, alors que la Fécafoot gère l’un des plus gros morceaux, le licenciement par communiqué de Liliane Ngo Mbog Binyet, quitte le navire à l’improviste. Un coup dur pour le « révolutionnaire » qui a annoncé de grands changements dans le sens positif, mais qui s’illustre par des « faits divers » comme dénonce son désormais ex secrétaire général. « Pour ma part et très humblement, une administration de progrès à la Fécafoot ne peut se réduire à la »danseuse du président » qui semble être votre seule volonté. Les textes, les bonnes pratiques managériales et de gouvernance, les objectifs des projets fédéraux et les résultats doivent motiver les décisions, justifier les postures, les choix et les engagements« , essaie-t-il d’enseigner à son maître d’hier. Des manquements auxquels l’homme ne voudrait plus être associé, et « remercie le Comité exécutif de la Fécafoot pour la confiance » placée en lui mais regrette de « ne pouvoir travailler dans un environnement propice à l’atteinte de la performance »


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