Le mur de la clôture de la National School of Local Administration (NASLA) à Buéa s'est effondré ce 16 avril 2023 après seulement deux ans de construction. C'est la deuxième fois que le mur de clôture de la NASLA construit en 2021 s'écroule sous la pression des eaux.
Après le premier effondrement, le pan nord avait été refait à hauteur de 30 millions en 2022. C'est maintenant au tour du pan Sud de s'écrouler.
Selon ceetains experts, le coût estimatif des travaux de construction de ce mur aurait dû être de 50 millions maximum, mais le Directeur Général de la NASLA TANYITIKU E. BAYEE l'a fait faire à 150 millions, soit 3 fois le prix. Le marché a été attribué sans appel d'offres par une commission de passation des marchés publics en l'absence d'un observateur indépendant.
Selon les sources concordantes, l'adjudicataire du marché n'avait aucune expérience dans le domaine, conséquence directe de cette pratique qui mine notre pays. En plus de cela, les travaux ont été réalisés sans étude géotechnique pourtant la ville de Buéa est une zone sismique. Ça fait déjà 180 millions engloutis seulement pour une clôture.
Par contre, la clôture préexistante qui a résisté à toutes les intempéries et éléments géosismiques de la ville pendant plus de 40 ans a été démolie par le Directeur Général de la NASLA pour la remplacer par ce château de sable, qui sous le coup d'une pluie n'a pas résisté, indique Shance Lion.
Avec ce nouvel effondrement, gageons que le Directeur Général TANYITIKU E. BAYEE passera encore un marché de gré à gré à coup de dizanies de millions comme la dernière fois. La NASLA aura dépensé en tout 210 millions pour la même clôture en l'espace de 2 ans
