Les représentants syndicaux du Cameroun n'ont à aucun moment approuvé le montant du Smig proposé par le gouvernement (un peu plus de 41.000 FCFA). Ils réclament une augmentation à 60.000 francs CFA.
Le mouvement de grève a débuté dans quelques ministères de la fonction publique et entreprises privées. Il devrait se répéter chaque lundi. C'est le troisième lundi de grève lancé au Cameroun ce mois-ci, par une dizaine de syndicats rassemblés au sein du Cameroon Workers Forum.
"Ce lundi 27 février, la grève va continuer ! Tout le monde sera habillé en noir, le service public sera interrompu pour cette journée. Nous voulons que le gouvernement comprenne que des situations comme celles-là ne doivent pas pourrir et qu'il faut à l'urgence convoquer une rencontre pour entamer des discussions", explique Chamberlain Owona Amougui, Secrétaire général du Syndicat National Autonome de l’Education et de la Formation (SNAEF).
"On a l'impression que dans notre pays, notre parole, quand bien même elle est écoutée, n'est pas prise en compte. Nous voulons donc être entendus", poursuit-il.