Consommation : les assurances du conseil national de la consommation

Le Conseil National de la Consommation a donné des assurances, mercredi 26 avril 2023, après la tenue d’une réunion qui a porté sur la protection des consommateurs.

La rencontre a surtout concerné la question de la double étiquette de l’eau minérale Supermont de 1.5 l. À ce sujet, la présidente du Conseil National de la Consommation (Conaco), Jacqueline Koa s’est voulue rassurante.

« Au terme de cette réunion, nous avons tous été unanimes que la qualité de l’eau produite par Supermont et mise sur le marché n’est pas mise en doute. Le seul problème qui se pose, c’est l’erreur qui est apparue sur l’étiquette affichée sur les bouteilles de 1.5 l et qui n’est pas conforme à la Norme Camerounaise et qui mérite réparation . Supermont a pris des engagements de retirer sur le marché tous les produits étiquetés mentionnés Muyaka. Nous avons appelé les associations de protection et de défense des droits des consommateurs à redoubler plus de vigilance pour rassurer une meilleure protection aux consommateurs », a-t-elle déclaré.

La réunion a vu la participation de l’ANOR, des Ministères du Commerce, de l’Industrie et du développement technologique, de la société Source du Pays, du Conaco et des mouvements consuméristes.

La rencontre a été aussi l’occasion de revisiter le communiqué de clarification l’entreprise datée du 6 avril 2023.

« Selon ses termes, « Nous venons par la présente vous rassurer de ce que les bouteilles en circulation portant mention « embouteillée à Muyuka par source du pays » et même celles portant mention « embouteillée à Muyaka par source du pays « sont toutes les deux authentiques et originales », indique le Conseil National de la Consommation.

Note du ministère sur l’Etiquetage

Cette correspondance poursuit que « la situation qui prévaut est due à une erreur survenue à l’impression d’un lot d’étiquettes par l’un de nos imprimeurs et qui n’a malheureusement pas été détectée par nos services qualité ». Le communiqué de la société rassure qu’après s’être rendue compte, toutes les dispositions nécessaires sont prises pour écarter le reste de ce lot d’étiquettes décriées. Aaron Bahanag son responsable administratif et juridique interviendra dans ce sens répondant aux interpellations : « Nous tous militons pour la sauvegarde de la santé des populations. Source du pays qui se veut une entreprise citoyenne, utilise toutes les méthodes possibles pour que le consommateur soit bien servi. A l’immédiat, nous avons procédé au retrait de ce produit. La qualité de l’eau n’en souffre de rien, c’est l’étiquetage qui fait problème, plusieurs structures de protection des consommateurs ont visité nos laboratoires. C’est la lettre U qui nous tue. Au lieu de « U », l’imprimeur a écrit « A » ,Muyaka. Pour éviter la confusion, nous avons retiré les palettes des bouteilles décriées ». Présidant la rencontre, le président du Conseil a expliqué le bienfondé des échanges :« Nous voulions que les dossiers que nous examinions puissent connaitre un état d’avancement. Nous avons été saisis par une association de consommateurs sur l’apparition de deux étiquettes sur la bouteille d’eau. Ces informations ont semé la confusion chez consommateur qui croient que l’une était impropre à la consommation ».


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