Pour le député Cabral Libii en mettant fin à la gabegie, la négligence et le banditisme, on pourrait mettre fin aux coupures d’électricité devenues intempestives au Cameroun.
Après le mouvement Onze millions d’inscrits sur les listes électorales, le député Cabral Libii a fait des coupures intempestives d’électricité son nouveau champ de bataille. Cela justifie donc le maintien de sa manifestation de dénonciation des délestages hier dimanche 19 mars 2023 quoique interdite par deux fois par le sous-préfet de Yaoundé 5. Dans sa déclaration de circonstance et en promettant de maintenir la pression sur le gouvernement, le leader du Parti Camerounais pour la Réconciliation National (PCRN) a affirmé connaître ce qu’il faut faire pour éviter les délestages qui nuisent aux populations sur toute l’étendue du territoire.
« Une marche qui devrait avoir lieu de 14h à 16h sur un espace d’à peine un kilomètre, ils préfèrent y mettre des pauvres policiers depuis 8h sous le soleil puis sous la pluie. (…) De toute façon ‘, le message est passé. Nous n’avons pas besoin d’un coup de matraque supplémentaire, d’une attestation particulière, nous n’avons pas besoin de faire le buzz. Je vais continuer à veiller au grain. Je vais continuer à les tenir au plus près. Parce que j’ai découvert qu’on peut éviter de délestages. Entre la gabegie, entre la négligence, entre le banditisme, c’est tout cela qui donne lieu à ces coupures intempestives de l’électricité», a-t-il déclaré.
Le député Cabral Libii a précisé par ailleurs que la marche projetée n’était pas organisée par le président du PCRN mais par un élu de la nation.
«La marche n’a pas été lancée par le président national du Parti camerounais pour la réconciliation nationale. Elle n’est pas été lancée par un leader politique à l’adresse de ses partisans. C’est un élu de la nation, un député qui a lancé un cri de désarroi et qui appelé ses compatriotes à partager avec lui ce moment. Cela est totalement démocratique. Que ce soit la charte africaine des droits de l’homme et des peuples, que ce soit la déclaration universelle des droits de l’homme, que ce soit la constitution camerounaise, ou la loi de 90, nous sommes dans l’expression démocratique», a-t-il déclaré.