Cet objectif est au centre du projet de gouvernance locale de la santé porté par Helen Keller international dans l’arrondissement de Foumbot, département du Noun, dans la région de l’Ouest.Le district de santé de Foumbot soufre du déficit de personnel et de matériels roulants pouvant permettre aux responsables des différentes aires de santé d’offrir ou de se déployer des soins appropriés ou de superviser les activités. Ces difficultés ont été exposées par le Dr Maloume Mama, chef de ce district de santé, hier mercredi 2 février, lors de l’atelier de lancement du projet de gouvernance locale de la santé de l’organisation non gouvernementale Helen Keller international en partenariat avec le Giz. « Nous avons les problèmes de personnels pour pouvoir mener à bien les grands programmes de santé publique dans nos formations sanitaires. Nous comptons onze aires de santé composées de 46 formations sanitaires public et privé avec 123.200 habitants. De la quinzaine de formations sanitaires publiques, la plupart ont un seul infirmier. Il fait tout. Il consulte. En salle d’accouchement et en consultations prénatales, c’est toujours lui. Nous sommes également confrontés au manque de motivation parce qu’on est passé au paiement à base des performances. Ainsi, les formations sanitaires produisent les factures mais le paiement ne suit pas. Cette réalité constitue un facteur de découragement. Dans la plupart des formations sanitaires, les moyens de locomotion constituent également un gros problème. Le district de santé de Foumbot jusqu’à présent n’a pas encore de véhicule de supervision. Même dans les centres de santé, les motos y manquent pour pouvoir permettre aux chefs des airs de coordonner et de superviser les activités avec des multiformes et vastes programmes sanitaires dans notre district de santé », a-t-il présenté. Pour le Dr Benito De Philipo Ntep, chargé du projet de la promotion de la santé dans les communes de Foumbot, Bafang, Bangangté et de Bandjoun à l’Ouest, porté par Helen Keller international, « ce projet vise l’appropriation par les Collectivités territoriales décentralisées des problèmes de leurs communautés dans le cadre de la promotion de la santé. Nous devons savoir qu’aujourd’hui, plusieurs actions sont déjà entamées par les communes dans ce sens mais nous avons encore beaucoup de problèmes qui persistent. C’est pour cette raison que nous sommes là pour qu’elles puissent identifier ces problèmes afin de s’approprier pour enfin débloquer des lignes budgétaires pour y apporter des solutions appropriées ». Si l’on s’en tient à ses propos, les problèmes de promotion de la santé sont à la fois au niveau de la communauté avec les infrastructures, les habitats, le cadre de vie, la sécurité routière. La promotion de la santé passe également par des actions au niveau du planning familial. Les problèmes de promotion de la santé vont d’ailleurs dans tous les axes même au niveau des formations sanitaires avec la question de la disponibilité du matériel nécessaire pour que les populations puissent pleinement jouir de leur « citoyenneté ». « L’un des objectifs à atteindre à travers ce projet, c’est de voir les communes débloquées une ligne budgétaire allant de 1 à 5% de leur budget annuel pour les problèmes de promotion de la santé. Nous allons d’ailleurs signer avec elles, des protocoles d’accord pour cet engagement », a précisé Dr Benito De Philipo Ntep.
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