Grève dans les hôpitaux publics aucune avancée a la primature

La réunion entre  grévistes et pouvoirs publics le 30 mai n’a pas produit de résultats probants.

La concertation entre les syndicats des personnels de santé en grève et l’Etat pour trouver une issue favorable à la grève dans les hôpitaux publics est un échec. Présidée par le Secrétaire général des services du Premier ministre, Séraphin Magloire Fouda, cette réunion n’a pas  débouché sur des solutions qui permettent la reprise du service par des grévistes.

D’après Sylvain Nga Onana, président du Syndicat national des personnels médico-sanitaires du Cameroun (Sympens), le gouvernement a déclaré avoir pris acte des revendications des grévistes, mais n’a trouvé aucune solution immédiate pour décanter la situation. Le leader syndicaliste précise que l’Etat a appelé les grévistes à reprendre le travail tout en poursuivant le dialogue.

Une proposition rejetée par les grévistes qui poursuivent leur débrayage lancé depuis le 21 mai dernier. Ils observent depuis lors un arrêt de travail devant leurs hôpitaux entre 7 h 30 et 12 h 30, soit 5 heures de débrayage tous les jours, à l’intérieur des délégations régionales de la santé et sur l’esplanade du Minsanté.

Estimés à 27?000 temporaires (aides-soignants, infirmiers, brancardiers, techniciens de laboratoire…), ils affirment vivre dans la précarité, souvent payés en deçà du SMIG (salaire minimum interprofessionnel garanti fixé à 41875 FCFA). Certains ont déjà 18 ans de service sans statut. Ils ont 17 revendications parmi lesquelles l’affiliation à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) ou encore le paiement des quotes-parts. Mais la principale reste leur contractualisation à la Fonction publique.


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