Port de Kribi : Mbarga Atangana réceptionne le premier bateau sous le régime de la Zlecaf
Accosté depuis le 3 juillet, le premier bateau transportant un conteneur de résine importée de Tunisie avec une réduction de 30% de droit de douane, a été réceptionné le 17 juillet au port de Kribi par le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana. Il constitue la première cargaison de la phase pilote de l’implémentation de de la Zone de libre-échange intercontinentale africaine (Zlecaf) au Cameroun.
La réception de ce premier bateau est l’aboutissement d’un travail coordonné par le sous-comité ad hoc chargé de faciliter la mise en œuvre de l’initiative sur le commerce guidé de la Zlecaf. Il est constitué du Port autonome de Kribi (PAK), Douane, Conseil national des chargeurs du Cameroun (CNCC), Guichet unique, exploitants des terminaux, opérateur du scanner, commissionnaires de transit et de transport.
Des importateurs camerounais ont été invités à s’informer de la procédure Zlecaf pour bénéficier de ses avantages. S’agissant de l’export, 281 entreprises ont été recensées parmi lesquelles 83 consultées. La visite du ministre du Commerce visait donc à réaffirmer la constance du Cameroun à continuer à satisfaire aux exigences minimales pour le commerce entre les pays Africains.
Ce qui a d’ailleurs valu à notre Etat d’être sélectionné, avec sept autres, comme pays pilote de l’actuelle phase expérimentale. Luc Magloire Mbarga Atangana a tenu une rencontre avec toutes les parties concernées et prescrit des mesures visant à renforcer le traitement des prochaines opérations. Rappelons que c’est le 21 mars 21 mars 2018 à Kigali (Rwanda) que le traité de la Zlecaf est signé, puis ratifié quelques années plus tard par plus d’une quarantaine de pays.
Depuis le 1er janvier 2021, la phase pilote de cet accord de libre-échange est entré en vigueur. Une fois entièrement mis en œuvre pour harmoniser les règles d’investissement et de concurrence, la Zlecaf pourrait, selon la Banque mondiale, accroître les revenus régionaux de 9 %, soit 571 milliards de dollars. D’ici 2035, poursuit l’institution de Bretton Woods, la croissance des emplois et des revenus qui en résultera pourrait contribuer à sortir jusqu’à 50 millions d’Africains de l’extrême pauvreté.
