Sénatoriales 2023, duel entre l'undp et rdpc dans l'adamaoua

Au regard de l’enjeu des élections sénatoriales dans la région du château d’eau, les délégations régionales d’ELECAM et du MINCOM ont organisé une rencontre avec les hommes de médias. L’assise a eu lieu ce 18 Février dans les locaux des services de la communication. Cela fait suite à la convocation du collège électoral par le Président de la République le 13 janvier 2023 en vue de l’élection des sénateurs pour le 12 Mars prochain. Mis en place pour la toute première fois en 2013, le Sénat se renouvelle intégralement tout les cinq ans conformément à l’article 216 du code électoral. Après l’élection du 14 avril 2013, s’est tenue celle du 25 Mars 2018 dont le mandat s’achève en avril 2023.

Dans cette mouvance, l’Adamaoua cristallise toutes les attentions. Son statut particulier tient du fait que les principaux partis en lice, UNDP et RDPC, sont au coude-à-coude en matière de grands électeurs. Le challenge dans les urnes s’annonce particulièrement élevé entre les deux adversaires politiques sur le terrain et alliés au pouvoir. L’on note aussi pour la toute première fois de l’histoire, l’entrée en jeu des conseillers régionaux, élus en 2020 dans le rang desquels figurent les chefs traditionnels. Ils vont se prêter au processus de vote au même titre que les conseillers municipaux.

Pour préparer la presse locale à bien cerner les contours de cette échéance cruciale, Mme Christine Baria, déléguée régionale de la communication de l’Adamaoua a échangé avec les journalistes. Tous les points saillants ont été développés séance tenante. Des conditions de couverture médiatique aux restrictions, tout a été dit pour éviter la dérive journalistique parfois constatée. Au passage, Laurent Aboubakar, responsable de la communication Elecam, a brossé les particularités du scrutin en évoquant les réalités locales. L’on sait désormais dans la région , que 554 électeurs sont attendus et l’analyse des PV issus des bureaux de vote répartis dans les 5 départements, donnera pour vainqueur le parti qui aura la majorité absolue, soit un taux supérieur à 50% des suffrages valablement exprimés.

C’est dire qu’au soir de l’élection la tendance du représentant à la chambre haute du parlement se dessinera. Le Conseil constitutionnel va entrer en jeu une fois les procès-verbaux transmis et validés. C’est à cette instance garant  du résultat des élections que revient la charge de dire qui a gagné ou pas dans chaque circonscription électorale.


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