Le cameroun veut améliorer les conditions de vie des populations grâce à internet
La réduction des fractures numériques est le terme central d’une conférence qui se tient les 15 et 16 mars 2023 à Yaoundé.
Une attitude de la ministre Minette Libom Li Likeng
C’est Minette Libom Li Likeng, la ministre des Postes et télécommunications (Minpostel) qui préside les travaux. D’après l’Organisation de coopération et de développement économiques (Ocde), seulement 17% de la population africaine a les moyens de s’offrir un (GO) de données à cause des coûts plus onéreux sur le continent et le recours aux services en ligne qui demeure extrêmement inégal selon la situation professionnelle, le genre et le niveau d’éducation. L’Afrique centrale et le Cameroun en particulier ne sont pas exempts de cette triste réalité.
A cet effet, Minette Libom Li Likeng, préside un atelier axé sur les solutions de connectivité complémentaire pour réduire la fracture numérique en Afrique francophone. « Cet atelier est important pour nous puisque le Cameroun est engagé dans la transformation digitale. Il est question pour le gouvernement de réduire la fracture numérique et après avoir identifié les freins, le problème de connectivité des zones rurales, des couches vulnérables, se pose.
Le marché des télécommunications est libéralisé, les opérateurs classiques qui ont pris l’habitude de ne s’intéresser que là où ils ont eu leur rentabilité, il est donc question de trouver une solution pour une connectivité complémentaire. Mais maintenant, le tout n’est pas de connecter les villages, les zones rurales. C’est connecter pour quoi faire ? Voilà pourquoi nous parlons d’une connectivité significative. Il faudrait que, quand on s’intègre, on se connecte aux TIC, c’est pour améliorer ses conditions de vie », explique Minette Libom Li Likeng.
A en croire le membre du gouvernement, le Cameroun où le taux de pénétration de l’internet est passé de 4,3% en 2010 à plus de 36,5% en début 2022, selon Hootsuite et We are Social, va tirer grand profit de cet échange coorganisé par la Banque allemande GIZ, Association for Progressive Communications(APC) et l’Union internationale des télécommunications(UIT).