Les président des deux Chambres ont appelé les députés et sénateurs à se rassembler dès ce jour-là au des hémicycles pour traiter des questions d’enjeux divers.
Marcel Niat Njifenji et Cavaye Yeguie Djibril, présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale
Après la session de plein droit tenue au Sénat en avril dernier, les sénateurs de la troisième législature se retrouvent pour la seconde fois dès le 08 juin 2023 à 16h. C’est du moins ce qui ressort d’un acte signé du président du Sénat Marcel Niat Njifenji en date du 22 mai.
Cette fois, les membres de la Chambre haute du Parlement vont entrer dans le vif du sujet. Suite à la réception des attributs, la prise de fonction et le renouvellement des organes en avril, les 100 sénateurs vont commencer au cours de cette session, à voter les lois et à contrôler l’action du gouvernement pour l’exercice en cours.
A l’Assemblée nationale, ce travail entamé en mars à la suite du renouvellement du bureau et des commissions générales, va se poursuivre. Le président Cavaye Yeguié Djibril a convoqué les 180 députés pour le début de la session ordinaire de juin, fixé au 08 juin prochain à 11heures.
L’ouverture de cette session ordinaire se fera au moment où le gouvernement est engagé dans la lutte contre les discours de haine, la xénophobie, le tribalisme. Face à ces fléaux, certains pensent qu’il convient de renforcer le cadre légal, ce qui est du ressort du Parlement et du gouvernement à qui appartient l’initiative des lois.
Mais cette lutte ne saurait occulter les scandales successifs qui éclaboussent le pays et que la doyenne d’âge de l’Assemblée nationale a dénoncés en mars dernier. Glencoregate, Cangate, Covidgate, en sont quelques exemples. Des malversations financières déjà connues et qui restent impunies.
A ces dérives s’est ajoutée l’affaire Savannah Energy avec la crise diplomatique qu’elle a engendrée entre le Cameroun et le Tchad. Malgré les habillages diplomatiques et les déplacements de part et d’autre des deux Etats voisins, la situation n’est pas encore maîtrisée.
L’endettement et le coût élevé de la vie, sont d’autres sujets à mettre en débat au cours de cette session parlementaire qui se tient à mi-parcours de l’exécution du budget de l’Etat voté en novembre 2022.