Décès d'une sénatrice, candidate à sa propre succession aux prochaines élections
Le président du Sénat, Marcel Niat Njifeji, a annoncé le décès, ce 1er mars à Yaoundé, de la sénatrice Rebecca Ankie Affiong des suites de maladie. Elle était sénatrice du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), dans la région du Sud-Ouest. L’élue, originaire d’Isangele, figurait sur la liste des candidats du RDPC à l’élection sénatoriale du 12 mars prochain. En effet, le RDPC a intégralement reconduit la liste sortante dans la région du Sud-Ouest ou le parti au pouvoir est le seul en compétition.
Le Code électoral est muet sur les cas de décès d’un candidat à une élection sénatoriale. Le texte statue seulement sur le décès d’un élu en fonction. Selon l’article 155 dudit code, lorsqu’un tel cas se pose, une élection partielle est organisée dans la circonscription électorale de l’élu décédé afin de le remplacer. Mais cette élection n’a lieu que si la vacance se produit au moins un an avant la fin de la législature. Ce qui n’est pas le cas actuellement. Le RDPC pourrait donc entrer au Sénat, dans la cadre de la nouvelle mandature, avec un siège en moins dans la région du Sud-Ouest.