Armée,le cameroun veut reprendre l'industrie de la défense

Le pays a mis en place un groupe de travail du Mindef à Yaoundé le mercredi 5 avril 2022 pour réduire la dépendance aux partenaires étrangers. Le groupe de travail chargé du développement des capacités militaro-industrielles des armées au ministère de la Défense a un rôle important et doit s’inscrire dans les objectifs stratégiques de la Stratégie nationale de développement (SND 30). Ce groupe, créé le 9 février par le Mindef, est composé de l’ensemble du corps du ministère de la Défense, en plus des officiers du Minepat, qui travailleront sous la responsabilité du général de corps d’armée René Claude Meka.Ses missions et objectifs sont ceux d’une plus grande maîtrise de l’économie de la défense. Il s’agit d’effectuer des migrations non seulement pour assurer les missions régaliennes de sécurité, mais pour devenir un acteur économique industriel du développement de l’industrie en tant qu’acteur et guide. L’objectif est l’autonomisation et la réduction des liens de dépendance. Cela s’inscrit dans la politique de promotion du « Made In Cameroon », l’un des principaux piliers de la SND30. En les mettant au travail, le Mindef conseille au groupe de travailler en synergie dans le respect des idées. « En vous mettant au travail aujourd’hui, un brainstorm que nous souhaitons rendre dynamique, interactif et fructueux, fait de souplesse intellectuelle, de sens de l’écoute et de respect des idées des autres. Approfondir la réflexion sur l’urgence de faire une distinction dans nos budgets entre les frais de fonctionnement du ministère de la Défense et de la Défense militaire et les équipements eux-mêmes », note Joseph Beti Assomo. Outre les défis sanitaires et sécuritaires auxquels est confronté le Cameroun, la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Développement 2030 (SDN) représente un défi pour tous les ministères, notamment ceux de la Défense. Pour le Minepat, en plus de ses missions de sécurité qui ont un impact plus important sur le développement économique, les militaires pourraient garantir une franchise économique plus prononcée. « L’armée pourrait certainement apporter au pays plus de liberté économique en termes de développement économique et social », a déclaré Alamine Ousmane Mey. Les réflexions du groupe de travail devraient ainsi aboutir à des solutions pertinentes et robustes pour les besoins des forces de défense et de sécurité, notamment dans les domaines des systèmes d’armes, des communications, de la logistique et des équipements divers. L’objectif est de doter le pays d’une véritable industrie de défense faisant partie du SND 30.


ARTICLE PRÉCÉDENT ARTICLE SUIVANT

Ajouter un commentaire

Vous devez vous connecter pour ajouter un commentaire.

Commentaires