Human rights watch accuse l'armée de tuerie dans le nord-ouest

Dans un nouveau rapport à charge, l’ONG Human Rights Watch a accusé l’armée camerounaise de meurtre dans les régions anglophones. Publié ce jeudi 11 août, le nouveau rapport de Human Rights Watch accable les forces armées camerounaises. Selon l’ONG, des « soldats camerounais ont sommairement tué au moins 10 personnes et commis plusieurs autres abus entre le 24 avril et le 12 juin lors d’opérations anti-insurrectionnelles dans la région du Nord-Ouest du Cameroun« . Les forces gouvernementales sont également accusé d’avoir « brûlé 12 maisons, détruit et pillé des centres de santé, détenu arbitrairement au moins 26 personnes et en auraient fait disparaître de force quelques 17 autres« . «Au lieu de protéger la population des menaces posées par les groupes armés, les forces de sécurité camerounaises ont commis de graves violations à l’encontre des civils, obligeant beaucoup d’entre eux à fuir leur domicile», a déclaré Ilaria Allegrozzi, chercheuse senior sur l’Afrique centrale à Human Rights Watch. «Les autorités camerounaises devraient mener des enquêtes crédibles et impartiales sur ces graves abus et demander des comptes à leurs auteurs», a-t-elle préconisé. En effet, l’organisation humanitaire qui dit se baser sur des témoignages précise que ces incidents se sont produits dans et autour des villes et villages de Belo, Chomba, Missong et Ndop, en régions anglophones au cours d’opérations militaires contre des groupes séparatistes armés. Des abus commis par des séparatistes Human Rights Watch a également documenté de graves abus commis par les combattants séparatistes pendant la même période, notamment des meurtres et enlèvements de civils, ainsi que des attaques contre des élèves, des enseignants et des écoles. Ce n’est pas pour la première fois que l’armée camerounaise est pointé du doigt par cette organisation de défense des droits humains. Ces rapports ne sont pas souvent crédible aux yeux des soutiens du régime de Yaoundé.


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