Le gouvernement ferme près de 500 écoles privées clandestines dans six régions.
Le ministre de l’Éducation de Base, le Pr Laurent Serge Etoundi Ngoa, a récemment pris la décision de fermer un total de 494 établissements scolaires privés de base clandestins dans six régions du pays. Cette annonce, qui est intervenue moins de deux semaines avant la rentrée scolaire, vise à mettre fin au fonctionnement de ces écoles qui ne répondaient pas aux conditions préalables requises.
La fermeture de ces établissements privés clandestins a été motivée par diverses raisons, dont la principale est le défaut d’arrêté de création ou d’ouverture. En effet, plus de 95% des écoles ont été sanctionnées pour ne pas avoir obtenu ces autorisations administratives. Quelques-unes d’entre elles ont également été fermées en raison de leur fonctionnement dans des locaux inadaptés ou dangereux, tels que des maisons de location ou des sites accidentés.
Cette décision ministérielle n’est pas surprenante, car chaque année à cette période, les ministères de l’Éducation de base et des Enseignements secondaires procèdent à la fermeture des établissements scolaires clandestins. L’année précédente, à trois semaines de la rentrée scolaire 2022/2023, 500 établissements privés avaient été fermés, dont 117 collèges et 326 écoles primaires. Bien que les motifs de fermeture soient restés les mêmes, le nombre d’établissements clandestins dans l’éducation de base a augmenté, passant de 326 à 494.
Cette action du ministère de l’Éducation de Base vise à garantir la qualité de l’enseignement dispensé dans les établissements scolaires du pays. En fermant ces écoles privées clandestines, le gouvernement cherche à s’assurer que tous les établissements respectent les normes éducatives et offrent un environnement sûr et propice à l’apprentissage.
Il est important de souligner que cette décision ne vise pas à nuire à l’éducation privée, mais plutôt à réguler et à garantir la qualité de l’enseignement dispensé dans ces établissements. Les parents et les élèves sont encouragés à choisir des écoles privées qui fonctionnent légalement et qui répondent aux exigences éducatives du pays.