Justice : les leaders sécessionnistes reçoivent une aide de l'extérieur

Des ressortissants Camerounais se sont rassemblés devant le Haut-commissariat du Nigeria en Afrique du sud pour exiger la libération de Julius Ayuk Tabe et ses compagnons en détention à Yaoundé. Aucune démarche n'a encore été entreprise dans le sens de se conformer à la décision de la Haute cour d'Abuja, début mars, de renvoyer Ayuk Tabe et compagnie au Nigeria, où ils avaient été arrêtés en janvier 2018. Une situation qu'a décriée, vendredi 05 avril, la diaspora du Cameroun en Afrique du Sud.Les Camerounais d'Afrique du Sud se sont rassemblés devant l'ambassade du Nigeria pour demander le retour des «leaders ambazoniens», arrêtés dans le cadre de la crise anglophone. La Haute cour d'Abuja avait jugé «illégale» et «anticonstitutionnelle» l'extradition des leaders sécessionnistes au Cameroun. Elle fondait son observation sur le fait qu'il n'existe aucun accord y relatif entre les deux pays. La décision tarde à être appliquée. C'est ce que rappellent les activistes brandissant des pancartes aux mentions « Libérez Sisiku Ayuk Tabe », « Le Nigeria doit exécuter le jugement de la Haute cour d'Abuja». Sisiku Ayuk Tabe et compagnies avaient été arrêtés le 27 janvier 2018. La même année, un procès avait été ouvert contre les «leaders ambazoniens» au Tribunal militaire de Yaoundé. Un procès qui s'est heurté aux difficultés liées à leur nationalité et à leur statut de réfugiés.


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